Sur le plateau de BFMTV, Violaine De Filippis, porte-parole d’Osez le féminisme, a accusé la « culture judéo-chrétienne » d’engendrer les féminicides. « Contrairement à ce que tente de faire croire l’extrême droite, expliquait Violaine De Filippis aux téléspectateurs, les féminicides ne sont pas dus à l’immigration mais c’est notre culture, nos valeurs, notre éducation, celle qu’on donne à nos enfants qui, dans un continuum de violence, c’est-à -dire de progression du sexisme ordinaire qui va jusqu’au féminicide, créent ces drames. En fin de compte, nous sommes tous et toutes responsables ». L’argument n’est pas nouveau : les féministes ont fait de ce qu’elles nomment la « société patriarcale » la cause de tous les maux. La porte-parole d’Osez le féminisme va cette fois-ci encore plus loin en imputant à la « culture judéo-chrétienne » les meurtres de deux femmes survenus le même jour en Gironde et dans la Somme.
Le terme « systémique » est lui aussi devenu un poncif du wokisme, à condition de ne pas le rapprocher de l’insécurité ou de la délinquance. Outre le fait qu’il méconnaisse ce qu’est véritablement la culture judéo-chrétienne – alors même que la dignité de la femme est au cÅ“ur de la Bible -, le féminisme poursuit ses attaques contre la culture française, dans une vague de déconstruction à laquelle il ne semble pas vouloir mettre fin. Le Vieux Continent n’est pourtant pas le plus à craindre sur la question. « L’Asie arrive en tête avec 20 000 femmes assassinées en 2017, devant l’Afrique (19 000), le continent américain (8 000), l’Europe (3 000) », ainsi que le rappelle l’ONU dans son rapport de 2019. « Avec un taux d’homicides conjugaux/familiaux de 3,1 pour 100 000 femmes, l’Afrique est la région où les femmes ont le plus de risques de se faire tuer par un partenaire intime ou un membre de la famille. L’Europe est, quant à elle, le continent où le risque est le plus faible (0,7 pour 100 000 femmes), bien après le continent américain (1,6), l’Océanie (1,3) ou encore l’Asie (0,9) ».
2 commentaires
Intéressante statistique provenant de l’ONU, à diffuser largement
Comme d’habitude : un discours idéologique au mépris de l’observation de la réalité. Et on en profite pour s’attaquer à la chrétienté. Excellent article. Donc, si nos féministes ne sont pas contentes qu’attendent elles pour s’installer en Afrique?