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Johnny Depp et Amber Heard : bonne nouvelle, la justice n’est pas morte

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C’est une bonne nouvelle pour toutes les victimes de violences conjugales : Johnny Depp a gagné son procès contre Amber Heard. S’il doit lui verser deux millions de dollars pour diffamation, l’actrice doit lui en verser quinze à cause de la  tribune dans laquelle elle l’accuse à tort, sans toutefois le nommer, de violences conjugales. Une somme qui a été réduite à 10,4 millions à cause d’un plafond d’intérêts majorés en vigueur en Virginie, où le procès s’est tenu. Amber Heard demandait cent millions et Johnny Depp cinquante. Si les médias s’appliquent, on ne sait que trop pourquoi, à préciser que le jury était constitué de “cinq hommes et deux femmes”, la justice montre ainsi qu’elle sait traiter ces violences graves correctement, sans se préoccuper ni du sexe des victimes ou des bourreaux, ni d’une idéologie pseudo-féministe.

L’actrice d’Aquaman a publié un communiqué de presse dans lequel elle regrette que sa “montagne de preuves” n’ait pas été suffisante face “au pouvoir, à l’influence et à l’ascendant” de Johnny Depp. On ne niera pas que ce dernier était, au moins avant le procès, bien plus connu qu’elle, mais on signalera aussi que son procès l’a, entre autres, évincé de la saga Les Animaux Fantastiques, tirée de l’univers de J.K. Rowling, où il avait le rôle principal.

Bien sûr, certains militants continuent à soutenir Amber Heard malgré les preuves étalées à la une des médias. Ces réactions pourraient être le dernier acte de ce procès ultra-médiatisé, et le plus dangereux. Certes, Amber Heard a été particulièrement insultée sur les réseaux sociaux, mais pas uniquement parce qu’elle se dressait contre Johnny Depp, il est vrai idole hollywoodienne. Sa duplicité et les violences qu’elle avait commises étaient pour beaucoup dans ce déchaînement. La réaction de la foule, quoique par définition excessive, est donc bien plus saine que celle des militantes féministes qui ne la défendent guère que parce qu’elle est une femme se plaignant de violences conjugales, ce qui lui accorde forcément le droit d’être crue.

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