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Ecole française : plus de temps pour les savoirs fondamentaux que les autres pays développés mais avec des résultats décevants

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L’OCDE a publié en début de semaine son rapport annuel sur l’éducation qui brosse un tableau éclairant de l’état de l’instruction des plus jeunes en France, particulièrement en ce qui concerne l’acquisition des savoirs fondamentaux, la lecture, l’écriture et le calcul.

On y découvre notamment que 59 % du temps d’enseignement en primaire est consacré à la langue nationale (soit 38 % de français) et aux mathématiques (21 %) contre une moyenne de 41 % dans l’ensemble des pays de l’OCDE pour ces enseignements fondamentaux.

Bien que l’Hexagone détienne la première place s’agissant du temps consacré à l’expression orale et écrite ainsi qu’à la formation de l’intelligence mathématique, ses performances sont toujours aussi insatisfaisantes en ces matières.

L’année dernière, nous avions eu l’occasion de mettre en lumière la faillite du modèle scolaire français et le décrochage progressif des compétences de ses élèves visible dans les grands classements internationaux , PIRLS, TIMMS ou PISA.

Cette année encore, les mêmes indicateurs placent les élèves de CM1 tricolore très en dessous de la moyenne européenne et ce, malgré l’augmentation du budget de l’éducation nationale de 7 Mds€ en deux ans (+ 13 %).

Si la quantité n’est pas en cause, c’est donc bien du côté de la qualité, et donc de la pédagogie, qu’il faut rechercher les motifs de ces mauvais résultats. L’absence de concurrence entre le public et le privé, le rejet de la notion de rigueur et d’effort ont déjà formé une « génération fatiguée » au début des années 2000. Force est donc de constater que celle-ci a de beaux jours devant elle tant qu’un changement de paradigme remettant en cause les idéaux de mai 68 n’aura pas vu le jour au plus haut sommet de l’Etat et dans la société.

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2 commentaires

Roven 15 septembre 2023 - 6:33

Il serait temps de réformer la haute fonction publique qui ne forme que des machines à justifier une thèse ou son contraire avec la même conviction. Dans le domaine de l’éducation, comme dans tous les services publics, on « manque de moyens » selon les syndicats et l’État remet de l’argent : ce sont une question et une réponse sans fondements puisque nous dépensons plus que les autres pays pour faire moins bien. En réalité c’est le manque de formation de nos dirigeants publics, à commencer par le technocrate qui nous dirige, qui crée une incompétence à l’anticipation, au management, à la gestion des services publics. Quand on embauches des profs qui on eu 5/20 à l’entrée, on a le résultat que l’on a crééé… Il est temps de créer des réponses privées efficaces dans tous les domaines non régaliens (et l’éducation, contrairement aux prétentions macroniennes, n’en fait pas partie, il devrait relire les domaines que lui réserve la Constitution !).

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Almaviva 15 septembre 2023 - 9:15

Lamentable ! Il faudra combien de temps pour que les français comprennent que nos dirigeants sont malade de l’extrême gauche ! Ils faudrait virer tous ces gens aux prochaines élections afin de les remplacer par personnes soucieuses de notre Pays !

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