Poutine, vassal de la Chine et mendiant auprès de la Corée du Nord

Vladimir Poutine cherche des alliés pour soutenir sa guerre en Ukraine où son armée s’est enlisée. Xi Jinping, le dictateur chinois, affirme le soutenir contre l’ « Occident impérialiste » mais, pour le moment, il n’existe aucune preuve d’une aide militaire chinoise. En réalité, la Chine se réjouit des déboires de la Russie sur le front. Une Russie affaiblie sera encore plus dépendante de Pékin.

A court de munitions, Poutine s’est rapproché ainsi de la Corée du Nord, en recevant le  mercredi 13 septembre Kim Jong-un au cosmodrome de Vostotchny, en Extrême-Orient. Après un entretien de plus de deux heures, Poutine a trinqué au « renforcement futur de la coopération » avec Pyongyang et « Au bien-être et à la prospérité de nos peuples ». Sinistre image de ce face à face entre un autocrate qui fait tuer les Russes sur le front, élimine ses opposants et les journalistes qui le critiquent et le sinistre dictateur nord-coréen qui affame son peuple.

Comme attendu, Kim Jong-un a repris le discours de Moscou contre l’Occident, décrit comme « le rassemblement du mal ». La rencontre entre ces deux parias n’augure rien de bon pour la paix mondiale. Il est à craindre que la Corée du Nord fournisse prochainement des armes et des munitions à la Russie et en échange, Moscou aiderait Pyongyang à lancer des satellites. Si cette rencontre n’est pas une bonne nouvelle, elle témoigne néanmoins de l’efficacité des sanctions contre la Russie, qui se retrouve si affaiblie, qu’elle en est obligée de quémander de l’aide à l’obsolète armée nord-coréenne. C’est aussi une raison de plus pour l’Occident d’aider encore plus l’Ukraine et de se préparer à faire face à l’Axe du mal qui regroupe la Chine, la Russie et la Corée du Nord.