D’un côté, Vaclav Havel, de l’autre, Kim Jong-Il. D’un côté, un des symboles de la lutte contre le communisme, de l’autre, l’une des dernières incarnations de cette idéologie dans le monde. Un combattant pour la liberté et les droits de l’individu face à un tyran qui opprime son peuple. Les deux sont morts presque au même moment. Symboles d’un monde qui, heureusement, appartient de plus en plus au passé, Havel et Kim Jong-Il devraient être étudiés dans les écoles. L’ancien président tchèque pour son talent littéraire et ses engagements anti-communistes, le dictateur nord-coréen en tant que représentation du Mal communiste. Ce n’est pas étonnant si la mort du dernier a été infiniment plus commentée dans les médias français lesquels, dans un souci de « politiquement correct », ont évité de prononcer le mot communisme. L’idéologie et ses représentants sont morts mais le mythe persiste…
Deux morts symboliques
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Nicolas Lecaussin
Directeur de l'IREF, Nicolas Lecaussin est diplômé de Sciences-po Paris, ancien président de l'IFRAP (Institut Français de Recherche sur les Administrations Publiques), fondateur de l'association Entrepreneur Junior et auteur de plusieurs ouvrages sur le capitalisme, l’Etat et les politiques publiques. Auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages dont : Cet État qui tue la France (Plon, 2005), L’absolutisme efficace (Plon, 2008), Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! (First Editions, 2009), A quoi servent les riches, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Lattès, 2012), L’obsession antilibérale française (Éditions Libréchange, 2014), Anti-Piketty, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions Libréchange, 2015), Echec de l'Etat, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions du Rocher, 2017), Les donneurs de leçons (Éditions du Rocher, 2019).