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1er mai : Sophie Binet, ne parlez pas au nom des travailleurs !

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À l’approche du 1er mai, la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, s’est démarquée par sa capacité à parler au nom des autres sans jamais leur demander leur avis. Sur LCI, elle a martelé qu’il n’était « pas question » d’autoriser le travail ce jour-là, même sur la base du volontariat : « Le 1er mai, les patrons peuvent travailler s’ils le souhaitent, mais pour les travailleurs et les travailleuses, c’est férié et chômé. C’est un conquis de la lutte. »

Sophie Binet se trahit par une vision holiste de la société selon laquelle les salariés formeraient un bloc homogène, un « tout » supérieur aux parties qui le compose, rejetant l’idée que les choix individuels puisse l’emporter sur un pseudo intérêt collectif. Elle s’insurge contre la libéralisation du travail du dimanche au prétexte que les salariés ne seraient pas tous payés le double de leur rémunération habituelle. Reconnaître la diversité des situations, des envies et des réalités vécues ne fait pas partie de son logiciel.

Disons-le franchement : à l’instar des syndicalistes d’obédience marxiste, Mme Binet considère les salariés non pas comme des individus autonomes, mais comme des petites choses fragiles que des élites syndicales devraient éclairer, même contre leur gré. Mais qui est-elle pour décider s’ils devraient pouvoir travailler ou non un jour férié ? C’est précisément cette liberté de choix qui distingue une démocratie fondée sur la responsabilité individuelle d’un système socialisant et paternaliste.

Ce que défend Sophie Binet n’a rien à voir avec une prétendue défense des droits des travailleurs ; c’est, au contraire, une confiscation pure et simple de leur parole. N’oublions jamais que l’espace médiatique occupé par la CGT est inversement proportionnel à sa représentativité réelle.

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4 commentaires

gillet 29 avril 2025 - 8:18 am

J’ai travaillé le premier janvier 2000,et suis toujours vivant.La CGT madame Binet ,a détourné plus de 500 000 euros en 20 ans dans mon entreprise,volé au personnel.

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Yves Heulenote- Poh 29 avril 2025 - 5:54 pm

Chère Elodie,
Croyez vous possible que Mme Binet comprenne un jour que l’intérêt des employés , pardon , des travailleurs, relève plus de la complicité que de la contestation ? Les syndicats allemands l’ont bien compris eux .
Ce jour là nous pourrons alors parler croissance et revenus sans crainte d’être classé au rang des sales patrons.

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Y'enamarre 30 avril 2025 - 10:21 am

On est certainement trop cons à ses yeux pour savoir ce que l’on veut….
Cette femme ne représente ni moi ni mes intérêts.
Qu’elle aille caresser dans le sens du poil les employés de la SNCF ou autres grosses boîtes comme ce syndicat a l’ habitude de faire !

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MIMOSAS 30 avril 2025 - 11:28 am

Et toujours aucun journaliste pour lui rappeler le nombre ridicule de ses adhérents et donc son illégitimité à parler au nom des “travailleurs”.

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