Jeudi dernier, la Première ministre de gauche de la Nouvelle-Zélande Jacinda Ardern a annoncé qu’elle allait présenter sa démission. Elle estime n’avoir « plus assez d’énergie pour continuer à gouverner après cinq ans et demi au pouvoir ». Encensée par les médias de masse, ayant notamment fait la couverture des magazines Vogue et Time, son bilan n’est pas celui que l’on essaye de nous vendre.
Celle qui avait vêtu le voile islamique à la suite de l’attentat ayant touché la mosquée de Christchurch, a vu sa popularité dégringoler dans les sondages depuis quelques semaines. À neuf mois des prochaines élections, la coalition de centre droit part favorite.
Et pour cause : la situation économique du pays se détériore. La politique sanitaire néo-zélandaise pour endiguer le virus du COVID a été l’une des plus agressives et restrictives du monde occidental. En 2022, le gouvernement travailliste envisageait une loi visant à taxer les propriétaires d’animaux d’élevages émetteurs de gaz à effet de serre, ce qui revient à taxer les pets de vaches ! Une politique décriée par les éleveurs du pays comme « un système qui met en danger de manière disproportionnée nos agriculteurs ». Le gouvernement Ardern a également rendu le tabac quasi-illégal pour la génération née après 2008 tout en souhaitant diviser par 10 le nombre de vendeurs. Une politique clairement arbitraire, surtout quand seulement 8 % des adultes du pays sont fumeurs. Le marché parallèle a de beaux jours devant lui.
L’un des pays les plus libres de l’Occident a également vu son indice de liberté économique chuter sous le mandat de Mme Ardern, passant de 84.2 en 2018 à 80.6 en 2022.
En somme, la démission de Mme Ardern semble être une bonne nouvelle. La victoire de la coalition de droite aux prochaines élections législatives d’Octobre en serait une autre.
4 commentaires
Il se vérifie donc que partout où le socialisme est mis en place, c’est la catastrophe !!
Le socialisme et les écolos.
A propos des taxes en Nouvelle Zélande je crois qu’il ne s’agit pas de taxer les « pets » de vaches mais plutôt les « rots » de vache (-: (la fermentation dans le rumen est productrice de méthane)
Bonjour, bon débarras, est-ce le début de la fin pour les néo-religieux carbo-climatiques qui nuisent en bande organisée ? Souhaitons-le, le vie est faite d’effet de balancier. Déjà fin 2022, un média non subventionné s’inquiétait des risques que faisait courir à la population cet hystérique carbo-climatique : https://climatetverite.net/2022/12/29/la-nouvelle-zelande-re-invente-une-taxe-sur-les-rots-des-vaches/ Merci. Libérez bien le C02