Un collectif franco-belge de professionnels de l’enfance (médecins, psychologues, enseignants, universitaires) de l’Observatoire de la Petite Sirène a pris la plume dans un manifeste diffusé à travers l’Europe pour alerter le grand public sur les opérations de changements de sexe. Ces professionnels s’inquiètent de la diffusion d’informations de moins en moins impartiales auprès de publics jeunes et influençables. Ils appellent les médias à s’en remettre à la science et aux études sérieuses sur les conséquences du changement de sexe chez l’enfant. Il n’est pas rare d’entendre aujourd’hui des associations LGBT réclamer l’ouverture du changement de sexe pour de très jeunes enfants, à un âge où ils ne sont pas en mesure de comprendre ce qui signifie être un garçon ou une fille.
Les psychiatres expliquent le danger d’exhiber sur des plateaux télé des enfants transgenres pour parler des bienfaits de la transidentité. Or, les opérations n’ont pas que des bienfaits, le suivi médical est lourd, le corps subit des changements hormonaux importants. L’idée selon laquelle chacun serait libre de choisir son sexe au nom de « l’auto-détermination » ne devrait pas être banalisée.
Ces scientifiques invitent à remettre l’objectivité scientifique au centre de la scène médiatique car le nombre de jeunes revenant sur leur transition est en hausse, ce qui engendre des séquelles psychologiques et physiques lourdes. La binarité sexuelle est un fait scientifique, il est possible de changer d’apparence mais non de gènes. Mettre sur un même plan des vérités scientifiques et des opinions est dangereux surtout lorsque les débats dans les médias ne permettent pas de faire une distinction claire. Les signataires du manifeste appellent donc les médias et les pouvoirs publics à assurer l’impartialité du débat sur le sujet car il s’agit de problématiques sanitaires et sociétales graves.