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La Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme deviendra-t-elle le gendarme des ressources humaines ?

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Comme nous l’avions déjà évoqué,  le député Marc Ferraci, qui fait partie des parlementaires qui comptent et dont l’activité est à surveiller de près, va déposer un amendement au projet de loi de finances pour 2024 afin de doter la Dilcrah (Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT) des fonds publics nécessaires au lancement d’une campagne de tests individuels et statistiques étudiant les politiques de recrutement des entreprises et visant à prévenir les discriminations réelles ou prétendues.

Cet amendement prépare, en fait, l’examen de la proposition de loi dont il est lui-même l’auteur et qui a toute ses chances d’être intégré à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale au début du mois de décembre.

Il s’agirait de mettre en œuvre des campagnes d’espionnage du secteur privé, dont le maître d’œuvre serait la Dilcrah, en leur envoyant des candidatures fictives ou des faux candidats pour mettre en lumière une différence de traitement en fonction du sexe, de la couleur de peau ou d’une foultitude d’autre critères.

Le texte grave également dans le marbre le principe du « name and shame », c’est à dire la publication du résultat des enquêtes des entreprises mal notées, créant ainsi une base légale apte à le généraliser pour un ensemble d’autres applications dans le futur.

Outre le fait que la liberté des entreprises est, une nouvelle fois, parfaitement contournée dans l’indifférence générale, cette mesure est la marque de l’avènement d’un État moralisateur (dont on peut aussi retrouver la trace dans l’idée de mise en œuvre d’un compte personnel énergie) que Savonarole n’eut pas renié, un État qui met en œuvre tout une architecture juridique allant dans le sens d’un totalitarisme mou avec son idéologie officielle mais sans prison ni violence.

Chercher à démasquer des actes délictuels par des actes trompeurs et déloyaux ne saurait contribuer ni à la justice ni à la paix sociale.

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3 commentaires

Almaviva 16 octobre 2023 - 9:27

Quelle horreur ! Mais où allons nous ?

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Jean-Aymar de Sékonla 16 octobre 2023 - 2:57

Ce projet, par son procédé, en dit beaucoup sur l’esprit fourbe de son auteur !
Allez faire confiance a un état qui trompe ses citoyens, le coup des 60% de taxes dans le prix de l’essence pour ne pas dire qu’en fait elle était taxée à 150% n’était que la face cachée de l’iceberg !
Et ça continue
Encore et encore
C’est que le début
D’accord d’accord…

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pal 16 octobre 2023 - 3:04

Staline, Mao, vous n’êtes pas morts sans disciples…

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