En 2024, observe la Commission, environ 4,6 milliards d’envois de faible valeur, c’est-à -dire ne dépassant pas 150 EUR, sont entrés sur le marché de l’UE, ce qui représente 12 millions de colis par jour. Ce chiffre a doublé par rapport à 2023 et triplé par rapport à 2022, et une grande partie de ces marchandises se sont avérées non conformes à la législation européenne. La Commission, qui s’est instaurée en Super Etat nounou, s’inquiète donc que les Européens achètent, voire consomment, des marchandises non conformes aux normes, souvent absconses, qu’elle a édictées. D’autant ajoute-t-elle que l’empreinte environnementale et climatique d’un tel volume de colis expédiés et transportés est élevée !
Elle s’alarme surtout du fait que ces marchandises qui viennent de l’étranger ne sont pas passibles de la TVA et elle souhaite, indique-t-elle dans un communiqué de ce 5 février, la suppression de l’exonération des droits de douane pour les colis de faible valeur, c’est-à -dire d’un montant inférieur à 150 EUR, et le renforcement des capacités de contrôle. Mieux, elle propose une taxe non-discriminatoire pour le traitement des articles de commerce électronique importés dans l’UE et livrés directement aux consommateurs. Ce qui permettrait de généraliser les contrôles.
L’Union européenne dit vouloir relâcher son emprise sur l’économie et la société. Mais elle ne peut pas s’empêcher de vouloir tout réglementer et taxer. Nous vivons dans une économie européenne administrée ainsi que la définissait Ronald Reagan :  “tout ce qui bouge, on le taxe. Ce qui bouge encore, on le réglemente. Ce qui ne bouge plus, on le subventionne”.