La crise du coronavirus a trouvé ses boucs émissaires. Il s’agit de Bill Gates qui voudrait implanter «une puce à toute l’humanité» ou bien des grosses multinationales, les GAFA, qui voudraient faire main basse sur la planète. D’un côté, l’entrepreneur milliardaire qui a révolutionné notre vie et qui a dépensé plus de 70 milliards d’euros de sa fortune personnelle pour sauver des vies et, de l’autre, Google, Facebook ou Amazon sans lesquels notre confinement aurait été encore plus terrible. Dans quel état serait-on, aujourd’hui, sans les réseaux sociaux ?
Amazon a été obligé d’interrompre ses activités en France à cause des syndicats. Ce n’est pas une nouveauté dans notre pays. Très probablement, la société va délocaliser et robotiser ses activités. Ailleurs, comme aux Etats-Unis, on a compris qu’elle rend des services extrêmement importants, encore plus appréciables durant cette période. En outre, non seulement elle a fait travailler 500 000 employés en Amérique qui ont gardé leur travail, mais la direction a annoncé un grand plan d’embauches: 175 000 nouveaux emplois. Plus encore, le salaire minimum est passé de 15 à 17 dollars de l’heure (en France, le SMIC est à 10.15 euros brut/ heure ou 10.98 dollars) durant le confinement alors que la plupart des entreprises sont obligées de licencier à tour de bras. Les syndicats français sont-ils au courant ?
Amazon aux Etats-Unis : 175 000 emplois créés et hausse du salaire minimum à 17 dollars/heure
Abonnez-vous à la Lettre des libertés !
article précédent