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Turquie : une situation de plus en plus compliquée en Méditerranée

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Les récentes découvertes de riches gisements d’hydrocarbures dans les fonds sous- marins de la Méditerranée orientale ont exacerbé les anciennes rivalités de la région. Athènes revendique la quasi-totalité de la mer d’Égée comme une zone économique exclusive –ZEE- et la délimitation des frontières maritimes près de Chypre a incité la Turquie à réagir. Aujourd’hui, l’OTAN et l’Union européenne doivent désamorcer une crise dangereuse. En fait, les principales puissances de la région de la mer Noire sont la Turquie et la Russie. Dans la partie nord de la mer Noire, les disputes concernent la ZEE de la Crimée entre la Russie et l’Ukraine, et à l’est, la Géorgie et la Russie.

En termes géopolitiques, Ankara est la rivale de Moscou. La Turquie et la Russie poursuivent des intérêts contraires en Syrie, dans le Caucase, dans les Balkans et en Crimée. Ankara soutient fermement Kiev sur la question de la Crimée. Par exemple, des responsables turcs ont récemment signé un «mémorandum de coopération» avec l’industrie de défense ukrainienne. La prise de contrôle de la Crimée par Catherine la Grande en 1783 aux dépens des Tatars turcs a donné lieu à plusieurs guerres entre la Turquie et la Russie, avec la participation de la Grande-Bretagne et de la France. L’indépendance de la Géorgie est également importante pour Ankara. Dans la région de la mer Noire aujourd’hui, le danger d’une escalade du conflit est limité, car les deux présidents, Recep Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine, pratiquent habilement la «realpolitik». Ils se rencontrent régulièrement, non parce qu’ils sont de si bons amis, mais pour éviter que leur relation délicate ne vire à la collision frontale. Ils n’y ont aucun intérêt.
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