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La médiocrité menace la démocratie et la liberté

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Dans les démocraties occidentales, les gens perdent confiance dans le gouvernement, mais ce n’est pas une surprise. La médiocrité politique a poussé les dirigeants à faire des promesses qu’ils ne peuvent pas tenir et ils refusent d’entendre les critiques ou de considérer d’autres propositions. La liberté elle-même est en jeu.

« De nombreuses formes de gouvernement ont été essayées et seront essayées dans ce monde de péché et de malheur. Personne ne prétend que la démocratie est parfaite ou parfaitement sage. En effet, il a été dit que la démocratie est la pire forme de gouvernement, à l’exception de toutes les autres formes qui ont été essayées dans le passé. » Winston Churchill a prononcé ces mots en 1947, et aujourd’hui ils restent plus vrais que jamais.

Puisque la démocratie est meilleure que toutes les autres formes de gouvernement que nous avons essayées, on pourrait s’attendre à ce que dans les démocraties occidentales, la confiance dans le gouvernement et ses institutions soit parfaite. Ce n’est pas le cas. Depuis de nombreuses années, le baromètre Edelman Trust mesure la relation entre les citoyens et leurs gouvernements. Citant les résultats de 2022, Reuters a souligné qu’elle était tombée à des niveaux très bas. Cependant, le baromètre a également montré des scores en hausse dans des États autocratiques comme la Chine.

« Les plus grands perdants de la confiance du public au cours de l’année dernière », précise le baromètre, « étaient les institutions en Allemagne, en baisse de 7 points à 46, en Australie à 53 (-6), aux Pays-Bas à 57 (-6), en Corée du Sud à 42 (-5) et aux États-Unis à 43 (-5). En revanche, la confiance du public dans les institutions en Chine s’élevait à 83 %, en hausse de 11 points, à 76 % aux Émirats arabes unis (+9) et à 66 % en Thaïlande (+5). Les entreprises, cependant, « ont conservé de forts niveaux de confiance à l’échelle mondiale », en raison de leur rôle dans « le développement des vaccins et l’adaptation des pratiques de travail et de vente au détail ». Ce sont des scores déplorables pour les « démocraties libérales ». Mais quelle pourrait en être la raison sous-jacente ?

Abus de démocratie

Comme beaucoup de bonnes choses, la démocratie est susceptible d’être mal utilisée. De nombreux systèmes se qualifient de «démocratiques» bien qu’ils n’aient aucune qualité démocratique. L’ancienne République démocratique allemande ou la République populaire démocratique de Corée me viennent à l’esprit. D’autres pays peuvent avoir des dirigeants qui agissent de manière plutôt autocratique mais qui ont néanmoins été sélectionnés de manière démocratique – Singapour en est un exemple. Dans d’autres pays encore, il existe des démocraties réussies basées sur une importante décentralisation et sur le principe de subsidiarité, couplés à un fort élément de démocratie directe, comme en Suisse. La plupart des pays occidentaux ont des systèmes de démocraties représentatives avec différents degrés de centralisation et de fédéralisme.

Cependant, la démocratie est constamment menacée, tout comme la liberté. Tout comme la liberté est un bien public précieux et doit être constamment défendue, la démocratie doit l’être aussi. Le défi pour la démocratie est sans doute moins l’autocratie que  le populisme d’un côté et la bureaucratie excessive (parfois appelée « technocratie ») de l’autre.

Les partis politiques sont tentés de se battre pour des « parts de marché » au lieu de défendre leurs convictions et l’intérêt public

Les piliers de la démocratie qui devraient la distinguer des autres systèmes sont la garantie de la liberté individuelle et un état de droit efficace (par opposition à oppressif et arbitraire). La démocratie exige la liberté d’expression et d’opinion et se nourrit d’un débat sain entre des points de vue opposés. Un examen attentif des écrits et des débats des fondateurs des États-Unis révèle la crainte que le populisme ne prenne la démocratie en otage. Ils ont donc introduit un système élaboré de freins et contrepoids pour contenir les excès de la majorité. Ils ont conçu des institutions telles que le Sénat, dans lequel chaque État, quelle que soit sa population, est représenté par deux sénateurs.

La démocratie florissante de la Suisse repose sur un degré élevé de subsidiarité, accordant aux cantons une large autonomie et donnant aux communes un rôle clé à jouer. Le pays dispose également d’un solide système de référendums, permettant la démocratie directe. Souvent, les systèmes décentralisés ont des démocraties plus résilientes et une défense plus forte de la liberté individuelle que les systèmes plus centralisés. La subsidiarité est cruciale.

Populisme et bureaucratie

Un autre défi à la liberté individuelle et à la démocratie est la montée des technocraties et des bureaucraties. Cette tendance diminue la responsabilité des magistrats et réduit l’efficacité des systèmes administratifs et politiques. Le résultat est un torrent de règles limitant la liberté de choix et ajoutant d’énormes coûts sociétaux et économiques. Les tentacules de l’administration de l’État s’étendent de plus en plus, mais selon le concept constitutionnel adopté par la plupart des démocraties occidentales, il est du devoir du Parlement de contrôler les dépenses publiques et de veiller à ce que l’État et ses institutions ne deviennent pas un fardeau pour les citoyens.

Malheureusement, dans de nombreuses démocraties européennes, le populisme progresse et le rôle de l’État dans la société et l’économie augmente rapidement. Les partisans de ces changements aiment camoufler cet interventionnisme étatique croissant en « technocratie », pour donner l’impression que des experts dirigent les choses. Ainsi, à mesure qu’elle gagne du terrain, la fonction publique européenne se transforme en une bureaucratie de plus en plus pléthorique.

Il existe différentes variétés de populisme. Certaines plus extrêmes et d’autres plus modérées. De leur coté, les partis traditionnels eux-mêmes versent de plus en plus dans de nouvelles formes de  de populisme. Pour élargir leur électorat,  ils édulcorent leurs propres politiques, abandonnant leurs convictions déclarées et utilisant une rhétorique confuse. C’est le populisme de la médiocrité. Il conduit les politiciens à éviter de prendre des décisions impopulaires mais nécessaires, et rend plus difficile la recherche et la mise en œuvre de bonnes solutions. Les exemples sont partout. En Allemagne, les démocrates-chrétiens ont pris un virage à gauche ces 16 dernières années pour obtenir plus de voix. Cette décision a fonctionné au début, mais à la fin du mandat de la chancelière Angela Merkel, le parti avait perdu une grande part de son électorat. De plus, la stratégie a enhardi les groupes radicaux d’extrême droite et d’extrême gauche. Lorsque des partis « centristes » s’engagent dans un populisme bon marché, cela radicalise l’échiquier politique.

Zone de confort politique

Malheureusement, les partis eux-mêmes sont devenus très bureaucratiques. Être député, c’est maintenant un métier. Comme les revenus des politiciens dépendent de plus en plus de leur réélection, ils sont moins indépendants – ils doivent se plier à la volonté de la bureaucratie du parti s’ils veulent être nommés. Cherchant à accaparer un maximum de votes, les principaux partis – les chrétiens-démocrates/conservateurs et les sociaux-démocrates  ont tous commencé à occuper le même territoire confortable de centre-gauche sur l’échiquier politique. Tout débordement de cette zone est dénoncé comme « radical ». Alors qu’ils tentent de maintenir cet équilibre, les politiciens font de plus en plus de promesses trompeuses ou se réfugient dans des déclarations creuses, voire mensongères.

Le fait que tant de politiciens qui réussissent soient des menteurs éhontés ne nous fait pas seulement réfléchir sur eux, mais aussi sur nous. Quand les gens veulent l’impossible, seuls les menteurs peuvent les satisfaire.

Populisme économique

La hausse de l’inflation érodera davantage la confiance dans les institutions. Le baromètre Edelman Trust montre que dans les pays occidentaux, les individus doutent énormément de leur avenir économique. Pendant des années, le mantra politique socialiste a été que les dépenses excessives de l’État ne posent aucun problème et que les banques centrales peuvent émettre de l’argent à des taux quasiment nuls de manière presque illimitée sans aucune conséquence négative. Cette affirmation  malhonnête commence à se retourner contre ceux qui l’ont proférée. L’inflation est là pour rester, et la situation désastreuse montre clairement un échec de l’État, pas du marché.

Que la qualité de la politique se détériore, on le voit aussi dans la façon dont les dirigeants créent la panique tout en accumulant du pouvoir et en restant indécis face aux vrais problèmes. L’inquiétude suscitée par le changement climatique et l’incompétence dans la lutte contre le Covid-19 en sont deux des exemples parmi les plus marquants. De bonnes intentions souvent, des engagements aussi, mais la compétence n’est pas au rendez-vous. Pour réaliser l’ambition grandiose de sauver le monde, il faut en avoir les moyens matériels et intellectuels . Sinon, ce n’est pas un espoir mais un immense danger pour la liberté.

Ce type de populisme adopté par la plupart des grands partis politiques occidentaux, ignorants des réalités fondamentales et prompts à promettre plus qu’ils ne peuvent tenir, a produit des résultats terribles. On peut le voir dans l’Allemagne post-Merkel, dans la France du président Emmanuel Macron et dans de nombreux autres pays du monde, y compris les États-Unis. Il contient tous les ingrédients toxiques requis pour étouffer la démocratie et la liberté.

Des politiques fragiles et une dépendance à la planche à billets ont entraîné la Banque centrale européenne – une institution en principe politiquement indépendante – à se mêler de la politique quotidienne des Etats. L’ancien président de la BCE Mario Draghi (aujourd’hui Premier ministre italien) avait des ambitions politiques, tandis que l’actuelle présidente Christine Lagarde est une politicienne de carrière. Ils ont trahi le mandat qu’a l’institution de préserver la valeur de l’euro. Parce qu’elle finance actuellement de nombreux gouvernements de l’Union européenne, la BCE est devenue le centre du pouvoir de l’Europe. Cela rappelle la remarque de Thomas Jefferson : « La fin de la démocratie et la défaite de la Révolution américaine se produiront lorsque le gouvernement tombera entre les mains des institutions de crédit. »

La liberté et la démocratie ne doivent pas être tenues pour acquises. Comme tous les biens publics importants, ils sont constamment menacés par ceux qui voudraient prendre le pouvoir, qu’il s’agisse d’autocrates, de technocrates ou de politiciens faibles. La médiocrité, souvent présentée comme une stabilité, est un terreau propice au déclin.

Il est de la responsabilité des citoyens de défendre leurs droits. Et ce sont les électeurs qui  détiennent la clé du changement.

Mediocrity’s threat to democracy and freedom

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6 commentaires

Rémi 9 février 2022 - 8:44

Ceci est une évidence qui se constate tout simplement….
Mais l’Histoire, est une question de cycle avec chaque pays qui vit sa naissance, sa croissance, sa stagnation et sa décroissance qui est la résultante de comportements politiciens usés….
Les Dirigeants de ce monde, ne sont que les chefs d’orchestre qui animent tous les paramètres qui font de la terre et de ses occupants, des « instrumentalisés » soumis qui gèrent sans soucis des fausses notes….
Les pays ont ainsi leur propre apogée et périgée…( décadence)
Babylone dominait le monde et qu’est-ce que l’Irak aujourd’hui ?
L’Égypte de Cléopâtre dominait le monde et qu’est-ce que l’Égypte aujourd’hui ?
L’Empire de Rome dominait le monde et qu’est-ce que l’Italie aujourd’hui ?
L’Empire Ottoman dominait le monde et qu’est-ce que la Turquie aujourd’hui ?
Ainsi est le monde, ainsi va le monde…
Mais il y a un constat : L’HOMME à travers le temps ne s’améliore pas et au nom de la croissance il accélère SA perte par son immaturité, sa lâcheté et son égoïsme conquérant… en privilégiant le Pouvoir, l’argent pour dominer en tant que Puissant-dominant… tout en activant sa perte : Par exemple en détruisant la planète par nature….
L’Homme oubli les valeurs de la MÉMOIRE et de la SAGESSE… C’est sa perte cyclique… !
Je me souviens avoir appris l’histoire de la Tour de BABELLE… « Je me souviens avec humilité et modestie »
Ainsi est le monde
Ainsi va le monde… !

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Boisgontier 9 février 2022 - 9:03

Je suis malheureusement d’accord.

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en fait 9 février 2022 - 10:04

Oui, pour sauver la Démocratie, la vie et la Liberté; il faudra des moyens matériels et intellectuels.
Oui, la médiocrité est de toutes les époques :  » les esprits médiocres condamnent d’ordinaire tout ce qui passe leur portée » La Rochefoucault – …. de ceux qui étant médiocre se croient des génies et font les importants ….  » Voltaire
Aussi, pour sortir de cette lancinante spirale mortifère du monde des maux, il faudra dépasser les antiques outils des Sumériens, de la Bible et du Vatican pour proposer les mesures du XXI siècle.
La logique Turing nous aidera pour « le matériel », pour le reste il semble exister quelque idées.
Soyons enfin optimiste car au fond  » tout ce qui est excessif est insignifiant, la lumière existe, il faut trouver le bon bouton.

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Verdun 9 février 2022 - 10:18

Le constat sur la démocratie et ses dérives depuis 1947 est-il toujours valable aujourd’hui ? D’après moi évidemment non.

Ensuite nous ne pouvons objectivement prétendre être encore en démocratie. Pour ne donner qu’un seul exemple, qui a donné les clefs du pays à des cabinets de conseils aussi médiocres que voraces.

Qui a fait le choix de toujours plus de médiocrité dans le système politique et administratif dans l’objectif de se constituer des petites baronnies précaires plutôt que dans un état fort ?

La raison sous jacente n’est elle pas due au fait de la volonté de diviser les états (membres) et la privatisation de la société et du poids qu’on pris ces entreprises dont certaines sont désormais plus puissantes que les États et en passe de les remplacer officiellement après les avoir sévèrement endettés.

Car les industriels et financiers ne cherchent pas l’épanouissement de la société dans laquelle ils ont implantés géographiquement et temporairement mais la maximisation du profit.

Nous le constatons avec la désindustrialisation et la tertiarisation qui conduit à la faillite qui n’est démentie par aucun indicateur aujourd’hui en France.

Le libre échange invite évidemment ces nouveaux démocrates opportunistes à produire au moindre coût à vendre dans les pays encore développés qui ont encore des lignes de crédit en banque et de délocaliser les bénéfices dans des paradis fiscaux.
Ajoutez à cela le poids croissant des mafias et de l’anti monde lui aussi bien plus important que par exemple les budgets de l’intérieur, de la justice et bientôt de la défense

C’est une dérive de la démocratie qui prétend encore diriger le monde développé. Certains l’appelle ploutocratie, anarcho tyrannie, libéralisme.

En nous faisant croire que nous vivons dans un conte de fée ces prétendues démocraties sournoises sont entrain de renverser le monde. La réalité c’est que quand tu tend la main à un vilain il te fait dedans.

Enfin d’histoire, le maître qui veut se débarrasser de son chien (et l’image est de circonstance) prétend qu’il a la rage.

La démocratie est le pouvoir au peuples et non pas aux financiers.

Bien à vous

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Picot 9 février 2022 - 6:35

En France nous ne sommes plus en démocratie depuis un bon moment puisque c’est l’UE qui commande après la trahison du référendum de 2005. Les élections ne sont là que pour nous faire croire que nous y sommes encore. D’ailleurs la dernière Présidentielle a été truquée et Macron, comme ses prédécesseurs, n’est qu’un VRP de la Commission Européenne. Par ailleurs nos dirigeants n’aiment ni la France ni les Français, ils ne pensent qu’à eux, à leur carrière, à leurs avantages. Ce sont, oui, des médiocres. Pour en sortir ils nous faut de vrais hommes politiques soucieux de leur pays et du bien être de leurs concitoyens. Quant à la liberté les QR Codes qui se multiplient nous démontre qu’elle s’en va.

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JR 13 février 2022 - 5:09

Bonjour, bien entendu, le mieux est qu’ils ne fassent surtout plus rien.
Nous constatons dans ce pays, que les libertés s’étiolent de jour en jour. La politique ne nous intéressait guère, trop occupés par nos activités professionnelles. Jusqu’au jour ou le 1 er ministre (ex LR) de notre grand pays la France, s’est levé un beau matin et; à planter des panneaux 80 km/h dans nos belles campagnes, a voulu imposer une taxe « dite » carbone sur les carburants et ajouter la CSG sur les retraites. Puis est venu le temps des malus (jusqu’à 40 000 €), des malus au poids, de l’interdiction des moteurs thermiques, que même le socialiste Hollande n’aurait jamais osé imaginé dans ses rêves les plus fous. E.Philippe 1 er ne devait-il pas avoir d’autres ambitions ? Pourtant il y a mille mesures à prendre pour redresser notre pays en déclin depuis 40 ans. La 1 ère chose à faire étant de supprimer les malus dignes d’un pays de l’ex bloc communiste.
Ajoutons la non action énergétique en laissant pourrir pendant 5 ans (+5 ans de Hollande = 10 ans) notre fleuron thermonucléaire, en plantant des éoliennes dans nos paysages, l’arrêt de la recherche et de exploitation pétrolière, la chasse inutile et ruineuse à la molécule bienfaisante de C02 présente à 0,04 %, la volonté de détruire notre industrie et particulièrement notre industrie automobile, prendre les Français pour des cons (rappelez-vous l’épisode pittoresque des masques de Sibeth Ndiaye…), l’obsession de réduire nos libertés de déplacement, la liste est longue, etc…
Il en résulte des concitoyens atteint d’une velléité anti-Macroniste exacerbée au plus haut point, comme jamais dans l’histoire. Ce pays pourri de l’intérieur, nous sommes à l’heure de la déconstruction, du déclin, du déclassement, de la réduction des libertés. Nos concitoyens contribuables ne sont pour personne en particulier, mais ils sont surtout contre Macron et son escroquerie climatique. Libérons la France, supprimons les malus. Merci. Bien à vous

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