C’est le refrain de nombre de candidats à l’élection présidentielle française : il faut défendre, rétablir notre identité. « Je suis le candidat de l’identité de la France, c’est ma spécificité » disait…
Journal des Libertés
Dans son troisième rapport (TAR), le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, IPCC en anglais, un organisme de l’ONU) aborda la question de la prédictibilité du climat dans…
Le discrédit dont souffre le libéralisme à notre époque, dans de nombreux pays, est un phénomène étonnant et regrettable. En réalité, ce discrédit repose sur des caricatures du libéralisme, complaisamment…
Les élections françaises concernent-elles, malgré tout, l’avenir de l’Europe ? Rien n’est moins sûr aujourd’hui puisque c’est autour de la démocratie française, de la fiscalité française, de la campagne française,…
Logement : pourquoi la détresse résidentielle des ménages modestes ne va pas diminuer
Le logement semble être le parent pauvre de la réflexion et du débat d’idées entre les différents candidats à l’élection présidentielle. Pourtant, le sujet mériterait sérieusement d’être pris en considération…
Dans l’usage courant des médias, des politiques et des académiques, « l’islam libéral » peut désigner plusieurs choses : des idées libérales embrassées par divers courants de l’islam depuis le 19ème siècle, un…
Journal des Libertés : le climat, les retraites, le Kobzar, l’Ukraine et l’amour de la liberté
Il en va des libertés comme de la santé, c’est souvent lorsqu’on les perd que l’on réalise combien elles nous sont précieuses. Souvent, mais pas toujours… Dans notre beau pays…
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Comme on le sait, Friedrich Hayek a écrit un livre remarquable, Droit, législation et liberté, et le titre du deuxième volume est Le mirage de la justice sociale. Friedrich Hayek explique de manière convaincante que l’expression « justice sociale » n’a pas de sens. Ainsi, il écrit dans la préface de ce volume :
« Démontrer qu’une expression universellement employée, et incorporant pour bien des gens une croyance quasi-religieuse, n’a absolument aucun contenu et ne sert qu’à insinuer qu’il nous faut consentir à ce que réclame un certain groupe, voilà qui est beaucoup plus difficile que de prouver qu’une conception est fausse. »
Friedrich Hayek réussit brillamment à démontrer de manière très rigoureuse l’inanité du concept de « justice sociale » et on peut penser que tout a été écrit par Friedrich Hayek et qu’il ne faut pas essayer de débattre de la justice sociale.
Nous ne critiquerons certainement pas ce qui a été écrit par lui, ni n’essaierons de résumer son livre. Mais nous pensons que ce sujet est si complexe et si important qu’il est peut-être possible d’ajouter quelques remarques à ce qui a été définitivement écrit par Friedrich Hayek.
L’Europe est d’abord géographique comme le dit Hérodote qui, sans doute le premier, la définit comme ces territoires à l’ouest des Dardanelles, l’ancien Hellespont. Mais elle est depuis lors bien plus qu’une péninsule asiatique. Elle est notre histoire, notre culture, notre esprit, et ses institutions n’en sont qu’une expression partielle et souvent partiale. Elle est inscrite dans nos mémoires anciennes et récessives, dans nos habitus, nos manières d’être, de penser, de réagir. L’Europe est hétérogène dans ses origines car elle n’a jamais cessé d’intégrer des envahisseurs venus d’Orient, depuis les Mèdes et les Perses, ou les Achéens qui ont ébranlé la civilisation crétoise vers 1700 av. J.-C., jusqu’aux déferlements barbares qui ont longtemps défié l’empire romain avant d’être assimilés par lui. Elle a été ensuite, malgré ses infinies querelles intestines, unifiée par le christianisme et modelée par sa résistance opiniâtre aux guerres incessantes des musulmans pour la conquérir avant que les lignes de partage se stabilisent au sud-ouest en Espagne, reconquise toute entière en 1492, et par ailleurs aux limites de l’Empire latin d’Orient, puis après sa défaite, aux frontières instables de l’empire des Habsbourg à l’est.