Dans un entretien donné à Ouest France sous le titre qui ne surprendra personne « Je suis en colère contre le patronat », la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, « ne donne pas de consigne de vote », mais… elle appelle à voter pour le Nouveau Front populaire (NFP), ce qui revient au même ! « Nous sommes indépendants, mais pas neutres », ajoute-t-elle à l’attention de ceux qui n’auraient pas compris que la CGT est un syndicat d’extrême gauche… Cette décision a été prise par le parlement du syndicat « à la quasi-unanimité » et ce, alors même que, selon les études, un quart de ses sympathisants a voté Rassemblement national lors des dernières élections. Un gouffre entre la base et le sommet…
Sophie Binet observe que le programme du NFP reprend beaucoup des idées cégétistes, mais manifestement ce « programme de rupture avec le néolibéralisme » ne va pas suffisamment loin. En effet, il y a des « manques ». La CGT demande :
- « un moratoire sur les licenciements », proposition délirante qui surpasse les appels des syndicats formulés ces dernières décennies aux moratoires sur les seuls licenciements économiques ! ;
- « une sécurité sociale professionnelle et environnementale » ;
- « la sortie des prix de l’énergie de la spéculation pour baisser les tarifs pour les ménages comme pour les entreprises ».
Nous avouons avoir du mal à saisir le rapport entre cette dernière proposition et l’objet d’un syndicat qui, rappelons-le, doit être exclusivement l’étude et la défense des droits et des intérêts matériels et moraux de ses membres.
Il en est de même du financement de ces mesures, à savoir :
- Toucher aux aides publiques aux entreprises ;
- Supprimer « les 50 milliards de cadeaux fiscaux offerts par Emmanuel Macron aux plus riches » ;
- «taxer les dividendes et les rachats d’action ».
Une nouvelle fois, et nous l’avons dénoncé à répétition ces dernières semaines, la CGT s’affiche non pas comme un syndicat, mais comme un parti politique, comme s’il n’y avait pas déjà assez de partis et groupuscules d’extrême gauche dans notre pays !
La CGT a, selon sa vieille habitude, appelé à faire grève les 20 et 27 juin. Comme nos lecteurs perspicaces l’auront remarqué, il s’agit à chaque fois d’un jeudi. Cela permettra à nos cégétistes, exténués par leurs longues journées de non-travail, de poser leur vendredi ou de se faire porter pâle et de faire le pont afin de mieux préparer la journée de grève qui suit…
7 commentaires
bof si on pense que ses gens là sont écouter …
C’est un cas, Binet…
Cette cloche de Binet !!! Elle critique le patronat mais qu’attend elle pour nous montrer sa capacité a créer une entreprise ????? Elle ne sait pas que pour créer une entreprise Il faut etre intelligent et ne pas craindre de travailler 60h par sem !!!! Madame vient surement de la fonction publique !!!! Elle ne sait pas ce qu’est le travail !
Le parti se renforce en s’épurant ! Euh, pardon… le syndicat !
Mais, au contraire, monsieur Feldman, nous sommes loin d’avoir assez de groupuscules d’extrême-gauche dans notre pays : la gauche le sait bien (elle), c’est la désunion qui la fait perdre. Et plus les partis de gauche sont nombreux, moins ils ont de chances de s’entendre !
La CGT est une organisation destructrice de la France, ce sont des gauchistes invétérés, rien de concret à en tirer !
J’invite les gens qui vont voter dimanche, de s’informer de l’épargne « française ».Globalement les Français sont très « riche » 2 fois la dette,actions comprises.L’état providence étant ruiné,il n’est pas difficile de comprendre qui va payer la casse.
La France est en faillite . Faisons des économies en arrêtant de financer les syndicats le Ceze , les centaines de milliers d’associations !!!