« Nouveau nom, nouveau logo… Mais toujours CPR ! Les cheminots actifs et retraités sont très attachés à leur régime spécial, à notre organisme et à la qualité du service que nous leur rendons. En devenant l’interlocuteur de tous les salariés et de tous les employeurs de la branche, notre ambition sera de consolider ces acquis et de mettre la protection sociale au service de l’ensemble du monde ferroviaire » a déclaré Pierre Robin, directeur général de la Caisse de prévoyance et de retraite du personnel ferroviaire. A la demande des syndicats qui s’en réjouissent, selon le décret n° 2024-10 du 5 janvier 2024,  la Caisse de prévoyance et de retraite du personnel de la SNCF devient la Caisse de prévoyance et de retraite du personnel ferroviaire. Ce qui veut dire que la CPR garantira le régime spécial pour les salariés sous statut SNCF qui rejoindront ou qui seront transférés vers une autre entreprise ferroviaire dans le cadre de l’ouverture à la concurrence du transport de voyageurs.
De même, s’agissant de l’assurance maladie, la CPR deviendra à l’automne 2024 l’interlocuteur de tous les salariés et de tous les employeurs de la branche ferroviaire, qu’ils soient affiliés au régime spécial (actifs et retraités jouissant du statut SNCF) ou au régime général (contractuels SNCF et salariés des autres entreprises ferroviaires). La CPR – autrefois établissement intégré au sein de l’entreprise SNCF – est un organisme de sécurité sociale autonome depuis le 30 juin 2007. Elle gère le régime spécial de prévoyance (assurance maladie) et le régime spécial de retraite pour les cheminots et leurs familles. Elle verse chaque année à ce titre environ 7 milliards d’euros de prestations sociales à plus de 470.000 bénéficiaires.
Donc, contrairement à ce que l’on nous a fait croire, le régime spécial de la SNCF est maintenu et même élargi à toute la branche ferroviaire. Ses privilèges coûtent environ 3.2 milliards d’euros par an aux contribuables. Et ce n’est pas fini. C’est un moyen de conserver les régimes sociaux onéreux des cheminots aux agents transférés aux entreprises privées qui reprendront des services de la SNCF dans le cadre des privatisations à venir. C’est un moyen d’entraver, voire de faire échouer ces privatisations.
5 commentaires
Une honte. Les agriculteurs se meurent, eux qui bossent 70 heures par semaine. Et en plus ils vont encore faire grève. Et les trains ne sont jamais à l’heure. Il est largement temps de mettre un grand coup de balai dans la fourmilière.
Après la convention collective des électriciens et gaziers étendue à toutes les entreprises du secteur , on réédite le même coup avec la SNCF. C’est le meilleur moyen pour tuer la concurrence. Le client usager sera une fois de plus le dindon de la farce et on dira « voyez les privatisations, ça ne marche pas… ». Les syndicats collectivistes nuisibles ont encore le dernier mot pour protéger leurs privilèges.
L’hyper socialisme continue voire s’aggrave alors que notre système est en faillite ! Qui les arrêtera ?
On comprend mieux pourquoi Macron veut se permettre de taper dans les réserves de l’Agirc-Arrco au nom d’une soi-disant égalité des régimes de retraite. Il s’agit là d’un énorme mensonge, c’est vrai que ce n’est pas le premier.
Les résidus de l’invasion des communistes qui nous a laissée des croûtes toujours sanguinolentes. Les fonctionnaires en France et autres anciens employés des entreprises nationalisées. Ce sont les derniers NANTIS qui déséquilibrent les valeurs de la France dont l’ « ÉGALITÉ » entre citoyens. Il y a encore des grèves que ces nantis vont poser et qui vont être satisfaites, par lâcheté. Il doit bien nous rester quelques militaires capables de suppléer à leur déficience, afin de remplir le devoir de service publique en honorant son contrat de servir le publique.
Arrêtons de tergiverser et de parloter,
« C’est dans l’action que se trouve la vérité! »
Ce précepte que j’ai fait mien m’a permis d’agir, de sortir de la procrastination. Faire un constat, trouver un remède, l’appliquer.