La réélection d’Obama est inattendue. De nombreux analystes américains, y compris proches des démocrates, s’attendaient à un score très serré avec, au final, une victoire sur le fil du candidat Mitt Romney. De nombreux signaux allaient dans ce sens : une économie en souffrance, un taux de chômage élevé, une « déception » grandissante après le premier mandat d’Obama et, enfin, une bonne campagne menée par le candidat républicain avec, pour conclure, une excellente prestation lors du premier face-à-face avec le président sortant.
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Débat pour la présidence de l’UMP : mieux vaut s’inspirer du débat Romney-Obama
Je crains que les perspectives de voir émerger un leader à la Reagan ou à la Thatcher à l’UMP soient très éloignées. Malgré quelques propositions de réforme comme la suppression…
De nombreux sympathisants de l’IREF nous ont demandé pourquoi nous n’agissons pas comme le récent mouvement des « pigeons » afin de faire reculer le gouvernement sur la hausse des…
Ceux qui croient aux idées libérales sont d’habitude d’une nature optimiste. On ne peut pas être autrement lorsque l’on fait confiance aux individus, à l’initiative privée et au marché. Mais, cette fois-ci, il y a vraiment peu de raisons d’être optimiste. Le budget présenté par les socialistes, appelé, à tort, « d’austérité », donnera probablement le coup fatal à une économie dans le coma. Les hausses d’impôts pour tout le monde, ménages et entreprises, assorties d’une fausse baisse des dépenses publiques ne pourront qu’aggraver une situation déjà catastrophique. On a toutes les raisons de s’interroger sur les connaissances économiques et fiscales de ceux qui nous gouvernent, voire sur leurs capacités à comprendre le monde extérieur. Alors que tous les pays baissent les impôts, y compris la Suède, et taillent drastiquement dans les dépenses publiques, la France continue sur la voie d’une plus forte pression fiscale. Les départs des entrepreneurs vers d’autres cieux vont s’accélérer et ceux qui vont rester feront tout ce qui leur possible pour économiser. Il ne sera pas question d’embaucher. Le chômage, déjà l’un des plus élevé parmi les pays membres de l’OCDE, continuera à augmenter. Les socialistes diront sûrement que c’est la faute au marché et au…libéralisme économique. Les Français vont-ils les croire ? Rien n’est moins sûr. Mais l’avenir économique de la France s’annonce très angoissant…
La Une du quotidien Libération de lundi 9 septembre consacrée à l’homme d’affaires Bernard Arnault n’a pas provoqué – loin de là – les protestations qu’on pouvait attendre. Un journal connu et avec un certain passé se permet d’insulter à sa Une le Français le plus riche. Il s’agit d’abord, comme au temps des koulaks dans l’URSS de Staline, d’accuser ceux qui sont riches ou qui ont plus que la moyenne.
Même galvanisés par l’Université d’été des nouveaux économistes qui s’est tenue, comme tous les ans, à Aix, fin août, les libéraux français ne semblaient pas trop croire en une victoire…
A défaut de réformer la retraite, on crée une Commission. Ou plutôt : pour ne pas réformer les retraites, on met en place une équipe d’experts. C’est devenu une habitude pour tous les gouvernements. Et c’est encore un aveu d’impuissance et d’incompétence. Premièrement, cette équipe d’experts existe déjà. Il s’agit du COR (Conseil d’Orientation des Retraites) qui publie, comme la Cour des Comptes, des rapports, la plupart annonçant la faillit inéluctable de notre système de retraite par répartition et la réforme imminente. De plus, nommer des experts dans une Commission signifie mettre en place des syndicalistes qui bloquent déjà la moindre réforme du système. Lorsque les retraites ont été réformées en Suède, on a mis en place une vraie Commission avec de vrais experts (chercheurs, analystes, actuaires…) et…aucun syndicaliste. Et la réforme a bien été faite!
Le Discours de politique générale du Premier ministre Jean-Marc Ayrault est anachronique et anti-économique. Au lieu d’encourager ceux qui créent des richesses et de leur donner confiance dans l’avenir en…
« La dette : un pont entre passé et avenir ». Sous ce titre bucolique, le CESE (Conseil Economique, Social et Environnemental) vient de publier un Avis signé par un…
Les instituts de sondages avaient bien prévu une victoire de la gauche aux législatives mais pas à de telles proportions. Il est vrai que le taux d’absentéisme à été extrêmement…