Sans attendre la grande réforme fiscale annoncée, le budget 2011 introduit des changements qui aggravent le poids des impôts. Maître Jean Philippe Delsol, administrateur de l’IREF, en dresse une liste complète et inquiétante. Il souligne les méfaits de l’instabilité fiscale, fruit de l’arbitraire législatif et source d’incertitude pour le contribuable. La vraie réforme serait, par contraste, une stabilité fiscale garantie par la loi.
Sarkozy
A l’occasion de sa visite aux Etats-Unis fin mars, Nicolas Sarkozy a « exhorté » les Etats-Unis et le président Obama à « écouter le vieux continent » et à « travailler avec l’Europe pour inventer un nouveau modèle mondial dans le but de réguler le capitalisme, de stabiliser les monnaies et d’améliorer la gouvernance mondiale ». Vu les différences économiques entre l’Amérique et l’Europe, Obama a tout intérêt à ne pas écouter l’appel du président français. Récemment le New York Times a soutenu que l’Europe serait mieux placée que les Etats-Unis pour la sortie de crise. Constat de Nicolas Lecaussin.
Comme l’URSS entre 1985 et 1991, la France de Nicolas Sarkozy a vécu une perestroïka : on reconnaît qu’il faut réformer le système mais on essaie de le sauver. L’ennui c’est que le système n’est pas réformable. Il faut le changer. C’est la leçon que Nicolas LECAUSSIN tire des résultats des élections régionales. Cet article a été repris par le Wall Street Journal dans son édition du 18 mars.
Article de Jean-Philippe Delsol dans le quotidien The Wall Street Journal (25 février 2010). Lire l’article en anglais. Lire la version française de l’article.
Qu’y a-t-il de commun entre l’Observatoire national des termites et le Comité de l’environnement polaire ? L’argent des contribuables au service de leur inutilité.
En novembre 2008, à Washington, le G20, réuni à l’initiative de Nicolas Sarkozy, s’est engagé à formuler des recommandations d’ici au 20 mars 2009 sur l’harmonisation des normes comptables. Mais déjà, les règles comptables, imposées pour donner une image fidèle des entreprises, sont devenues si complexes que les investisseurs y perdent leur latin.
Les nouvelles tentations totalitaires : la régulation financière et la suppression des paradis fiscaux
Les dirigeants des six principales économies européennes nomment les boucs émissaires de la crise et veulent se transformer en « gardiens de la finance internationale ». Un aveu d’impuissance.
La crise financière, résultat d’un manque de contrôles publics ? En réalité, les marchés financiers sont déjà très surveillés, par de multiples organismes publics qui n’ont pas vu arriver la crise.