Le CAC 40 : cet indice phare de la bourse de Paris vient de fêter son trentième anniversaire. Créé à la fin de 1987 (alors que le premier des indices américains, le Dow Jones, date de 1885) il mesure (toutes les 30 secondes) la valeur d’un panier de 40 titres pondérés par leurs flottants et côtés à la bourse de Paris (plus précisément sur Euronext). A la différence d’autres indices tels le DAX allemand, il ne tient pas compte des dividendes distribués par ses 40 titres. Pour permettre le calcul des gains et des pertes (et aussi des comparaisons avec le DAX et d’autres indices incluant les dividendes) Euronext publie également un indice CAC gr (gross revenue) et un autre nommé CAC nr (net revenue) le premier tenant compte des dividendes avant fiscalité et le second après.
revenus
Taxe de 3% sur les dividendes : remboursez tout et tout de suite !
10 Milliards d’Euros. C’est le coût estimé de la gabegie consistant à avoir voulu, lors de l’été 2012, mettre en place dans l’urgence une taxe sur les entreprises (autres que les PME) au motif qu’elles avaient le toupet de vouloir rémunérer leurs actionnaires en leur versant des dividendes…
Il est absolument insupportable de voir partout prospérer l’affirmation très « tendance » que les retraités coûtent cher et même bien entendu (cf. Terra Nova, France Stratégie…et quelques autres éminences de la même paroisse) beaucoup trop cher à la Nation. Certes on se trouve bien en présence d’un système de répartition et voici souvent des lustres que les cotisations passées des retraités d’aujourd’hui ont financé les pensions de leurs devanciers d’hier. Mais si on dépouille ces retraités de leurs propres cotisations passées, il faut réciproquement admettre en logique de répartition que les cotisations des actifs actuels viennent directement en déduction du coût des pensions présentes. Or, bien qu’ils partagent avec les propriétaires fonciers l’insigne disgrâce d’appartenir à la race présidentiellement honnie des rentiers, on ne peut à la fois priver les retraités et du crédit de leurs cotisations passées et du produit des cotisations actuelles, car notre système de répartition demeure par essence un système contributif et il faut bien à un moment ou à un autre lui rattacher des cotisations qui ont été effectivement versées et qui n’ont pas disparu comme par enchantement.
Législatives : la compétitivité sacrifiée sur l’autel du pouvoir d’achat
Les élections législatives auront lieu dans quelques jours et verront s’affronter plusieurs programmes politiques. Force est toutefois de constater qu’aucun de ceux-ci n’est réellement à la hauteur des enjeux de compétitivité auxquels la France se voit confrontée depuis plusieurs années.
Une question lancinante que devraient se poser les partisans du revenu universel est « que se passerait-il si une grande majorité de la population finissait en définitive par décider de vivre uniquement du RU ? ». Et ne constituerait-il pas un appel d’air pour une immigration en quelque sorte « d’opportunisme », ayant alors peu de chances de s’intégrer ? Comment financer la belle mesure dans ces cas ? Il y aurait donc un matraquage fiscal sur une minorité ? Pas très libéral.
Revenu de base universel : 24 % du PIB français !
L’ « utopie utile », comme est surnommé le revenu de base universel, coûterait, selon la Fondation Jean Jaurès, environ 504 milliards d’euros par an, si l’on versait à tous les Français autour de 750 euros par mois. C’est 24 % du PIB, bien plus que le budget annuel de l’Etat (373 Mds pour 2016) ou que l’ensemble des impôts payés par les contribuables français (300 Mds d’euros).
1000 % en 200 ans : l’augmentation du revenu moyen dans le monde
On a l’impression que tout va mal aujourd’hui (ce qui est quand même assez vrai dans notre pays) mais on oublie que l’humanité ne s’est jamais aussi bien portée économiquement. Les richesses augmentent pratiquement partout dans le monde (à l’exception des pays comme la Corée du Nord, le Venezuela, Cuba et plusieurs pays d’Afrique) et les chiffres comparatifs sont révélateurs de ces changements. D’après le Wall Street Journal (23 mai), le revenu quotidien moyen (en ppa – parité de pouvoir d’achat) par habitant aurait augmenté de 1000 % en 200 ans.
77 % : les Suisses disent NON au revenu de base universel
A l’occasion d’un référendum d’initiative populaire, les Suisses ont rejeté massivement l’idée d’un revenu de base universel. Environ 77 % des électeurs ont dit non à cette proposition soutenue seulement par le parti des Verts.
Niveau de vie : la France à la 12ème place en Europe
L’Etude menée par le Galssdoor Economic Research et le Llewellyn Consulting est passée inaperçue dans notre pays. Pourtant, ses conclusions sont extrêmement inquiétantes. Le niveau de vie des Français (relation…
Mondialisation : les classes moyennes ont vu leurs revenus doubler depuis la fin du communisme
Dans un ouvrage (« Global Inequality. A new Approach in the age of Globalization », Harvard University Press) qui vient de paraître (avril 2016), l’auteur, Baranko Milanovic, chercheur au Luxembourg…