Lors de sa déclaration de politique générale, Edouard Philippe a annoncé que le paquet de cigarettes allait être porté progressivement à 10 euros, ce qui représente une hausse de près de 40%. Ce faisant, le Premier ministre s’inscrit dans la continuité politique de ses prédécesseurs, de gauche comme de droite, qui ont opéré des hausses régulières et modérées de ce dernier. D’un point de vue théorique, la hausse du prix du paquet de cigarettes pourrait constituer une opération positive pour l’Etat, dès lors qu’elle viendrait augmenter ses recettes fiscales tout en faisant diminuer la consommation de tabac. Force est toutefois de constater que certains effets pervers, tels que les achats transfrontaliers et la contrebande viennent contrecarrer cette analyse.
réglementation
Les « affaires » ont émaillé de tout temps la vie politique. Évoquons simplement le scandale de Panama (1892), l’affaire des emprunts russes (1918), l’affaire Stavisky (1933), celle des avions renifleurs (1975) ou des diamants de Bokassa (1979).
La Commission européenne a présenté le 31 mai ses propositions pour un nouveau « paquet routier », autrement dit ses projets de réforme pour le transport routier. Comme d’habitude, on y trouve un peu de tout, du bon (ce qui concerne la libéralisation), et du moins bon (notamment sur les aspects sociaux). On retrouve là les « équilibres habituels » liés aux divergences entre l’Europe de l’Est, plus libérale, et l’Europe de l’Ouest, plus régulatrice.
Pour les politiques français mis en cause dans des affaires, il faut d’abord « laisser la justice faire son travail ». Ensuite, si la décision de justice leur est défavorable, ils se considèrent victimes d’un acharnement, d’une cabale et assurent qu’ils vont à tout prix démontrer leur innocence. Il est vrai aussi qu’avec le « mur des cons », on a pu remarquer une certaine coloration politique dans les rangs de notre justice.
Le capitalisme de connivence est à son paroxysme quand règne le socialisme de connivence. La France en offre un bel exemple en obligeant les entreprises à faire des dépenses de publicité inutiles pour financer certains journaux !
La mesure dictatoriale de Mme Hidalgo concernant la circulation alternée ne résout par le problème. Et contrairement au discours officiel et aux clichés écologistes, la pollution a beaucoup chuté à Paris et cela malgré la hausse du trafic routier.
Nombreux ont été ceux qui se sont réjouis du blocage de la signature du traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada. De Marine Le Pen à Jean-Luc Mélenchon, en passant par plusieurs responsables politiques de droite et de gauche, adversaires de la liberté des échanges, ils ont érigé le refus des Wallons en symbole de la révolte des peuples face à la mondialisation en victoire de la démocratie.
À quelques jours du référendum britannique sur le maintien du Royaume-Uni (RU) dans l’Union européenne (UE), qui se tiendra le 23 juin prochain, les électeurs britanniques semblent pencher majoritairement pour le Brexit selon plusieurs sondages, même si le match s’annonce serré. Pourtant, même s’ils pourraient se libérer du fardeau réglementaire et des politiques d’harmonisation fiscale, la sortie du Royaume-Uni de l’UE pourrait avoir des conséquences dramatiques à la fois pour l’économie britannique mais aussi pour l’économie européenne et mondiale : d’ici à 2020, le PIB britannique pourrait être moins élevé de 70 Md€ à 125 Md€, et l’emploi total pourrait être inférieur de 350 000 à 600 000 personnes, en fonction des différents scénarios de sortie étudiés.
La propriété est attaquée de toutes parts. Il ne suffit plus de la taxer, les autorités publiques veulent désormais et plus que jamais en régenter l’usage. Il sera maintenant difficile voire impossible de donner son logement en location touristique sauf à satisfaire à des obligations quasi professionnelles qui en réduiront l’intérêt. En visant les propriétaires, cette réglementation pénalisera, in fine, la construction et le développement économique.
Dans un rapport sans concessions publié (mais bizarrement ignoré par les médias) par la commission d’enquête sur les tarifs de l’électricité de l’Assemblée nationale, l’Etat, la Commission européenne, et EDF sont tour à tour mis en cause dans la mauvaise gestion des tarifs de l’électricité, qui « sont à la fois source de confusion pour les usagers et de perturbations graves pour la survie de notre système électrique […] ». Ce rapport relève trois problèmes majeurs : d’abord l’augmentation des prix, ensuite une concurrence imposée par Bruxelles mais difficile à mettre en œuvre dans le contexte actuel des prix réglementés, et enfin la transition énergétique qui complexifie la situation.