Le marché du Repo (pour Repurchase Agreement ou accord de rachat ou encore opérations de pension) devient moins attractif pour les banques à cause des nouvelles règles de levier d’endettement (« Leverage Ratio ») imposées par la législation.
Les doutes subsistent sur le fait que ces règles puissent empêcher un nouveau gel du crédit, dans le cas où l’insolvabilité du secteur financier se présenterait à nouveau.
marchés financiers
La croissance est fragile, mais les banques pourraient aussi être en meilleure forme
Bonne nouvelle, mais la prudence est de mise
Le PIB de l’UE semble augmenter, mais à un rythme très lent. Bien que le marché financier reste optimiste, le secteur de l’immobilier présente une image contrastée, avec en particulier de mauvaises nouvelles en provenance des pays lourdement endettés. En attendant de meilleures nouvelles, les autorités consacrent leur attention aux agences de notation.
Le Libor est un indice des taux d’intérêts pratiqués par différentes banques qui empruntent à d’autres banques des devises. C’est un des signaux les plus observés des transactions financières. Et si le signal était déréglé ?
Ces marchés tant décriés permettent à l’Etat français de payer ses dépenses courantes. Deux tiers de la dette publique française sont détenus par des prêteurs étrangers. Le taux exigé est d’un point supérieur à celui dont bénéficient les Allemands : différence représentant 20 milliards d’euros. De quoi mettre le nouveau pouvoir au pied du mur .
Il a été au journal « Le Monde » et maintenant il écrit une chronique dans « Le Point ». Il a reçu de la part de l’ALEPS le prix du « journaliste libéral ». En France, c’est un « spécimen » trop rare pour ne pas en parler : Pierre-Antoine Delhommais défend le libéralisme économique. Dans une de ses dernières chroniques (2 février), il dénonce l’attitude « affligeante » des politiques qui n’ont rien compris à la crise et s’en prennent aux banques et aux marchés financiers.
Pas de consensus européen ni mondial, échec de la taxe appliquée par les Suédois, diminution des facultés d’emprunt pour les Etats : trois raisons au moins pour ne pas appliquer…
Dans le débat sur la taxe sur les transactions financières, un élément n’a pas été suffisamment pris en considération : puisque la production est à base de transactions, va-t-on désormais taxer tout mouvement économique ? Cette question a suscité la réflexion de Claude Fouché, correspondant de l’IREF.
Ils nous l’ont dit la main sur le cœur : les banques françaises n’ont aucun problème de liquidités, elles se portent à merveille. « Ils », c’est-à-dire les politiques, Nicolas…
Pour soigner le choléra financier les Etats en appellent à la peste fiscale. Aux yeux des gouvernants, qui prêchent la « rigueur », ce sont les contribuables qui mettent les Etats en difficulté : à travers les niches et fraudes, ils se dérobent devant l’impôt. Un tel plaidoyer inspire à Jean Philippe Delsol, administrateur de l’IREF, une version originale de la célèbre fable de La Fontaine : « Les Etats malades de leurs dépenses ».
Cet article de Jean-Philippe Delsol, administrateur de l’IREF, a été publié par le quotidien The Wall Street Journal dans son édition du 12/08 :
Market Crises Versus Sovereign Crises