Pourtant concurrents, les deux géants de l’industrie pharmaceutique vont se prêter main forte dans la course à la vaccination. Par un accord signé mardi, Sanofi s’engage à conditionner le vaccin…
libre-échange
Les États-Unis n’ont jamais vraiment aimé les accords de libre-échange. Depuis 1984, ils n’en ont signé qu’avec seulement 20 pays, le plus important étant l’accord de libre-échange nord-américain (ALENA), récemment remplacé par l’accord États-Unis-Mexique-Canada (USMCA). En comparaison, l’Union européenne dispose du plus grand réseau d’accords commerciaux préférentiels au monde, ayant conclu des pactes de ce type avec 77 pays.
Alors qu’approchent les élections américaines et que le camp des Républicains a promis de « pilonner la Chine jusqu’aux élections », quel bilan peut-on dresser des politiques économiques de l’administration Trump à l’égard de la deuxième puissance économique mondiale ?
Depuis sa candidature à l’élection présidentielle de 2016, Donald Trump a porté et développé la critique de la Chine dans son pays. L’image de l’Empire du milieu s’est fortement dégradée dans la société américaine (et dans beaucoup d’autres pays) ces dernières années. En cause notamment: les transferts de technologie imposés aux entreprises américaines implantées en Chine, les atteintes à la concurrence par les entreprises contrôlées par le gouvernement, ou encore les politiques de dévaluation compétitive. Les pertes économiques causées par ces pratiques chinoises sont absolument saisissantes. Par exemple, concernant la propriété intellectuelle, ce que la Chine a volé aux États-Unis représenterait une perte estimée entre 225 et 600 milliards de dollars. Selon certaines estimations, une amélioration de la protection des droits de propriété américains en Chine pourrait créer près d’un million d’emplois aux États-Unis. Il est donc crucial pour les Etats-Unis d’agir contre ces pratiques.
Avec la crise économique et sanitaire, les discussions au sein de l’UE sont tendues. La France se trouve dans une situation de faiblesse économique qui malheureusement ne date pas des problèmes de ces derniers mois. En effet, une analyse de la situation commerciale au sein de l’UE pré-COVID montre que la France possède un retard dans ce domaine. Une situation qui s’avère handicapante dans les discussions de nature économique au niveau européen. L’UE reposant, à la base, sur le marché commun. Et ce compte tenu de la volonté de Paris de redevenir une puissance dominante dans la construction de l’UE et qui souhaite que l’Europe rapatrie sa production industrielle.
Les Belles Lettres nous offrent avec bonheur une traduction de plusieurs textes philosophiques d’Ayn Rand. Très connue, surtout outre Atlantique, pour ses deux grands romans The Fountainhead (La source vive en français) et Atlas shrugged (La grève), le message qu’a voulu délivrer
Ayn Rand est en effet d’abord que la philosophie détermine les buts de l’homme et le choix de sa vie.
Le cognac : 60 000 emplois et 98 % de la production pour l’exportation
Cette crise du COVID-19 aura permis aux partisans de la fermeture des frontières, aux protectionnistes et aux décroissants de remettre leurs (vieilles) idées au goût du jour. Mais pour certaines productions « Made In France » chères à Arnaud Montebourg, une fermeture commerciale des frontières serait catastrophique.
Depuis le 11 décembre 2019, l’Organisation mondiale du commerce tourne au ralenti. Mettant en œuvre une menace brandie depuis l’administration Obama, l’administration Trump bloque la nomination des arbitres nécessaires au bon fonctionnement de l’instance d’appel de l’organe de règlement des différends (ORD). Pièce maitresse de l’Organisation mondiale du commerce, l’ORD est l’institution que les États saisissent pour intimer les gouvernements à respecter les traités multilatéraux qui régulent le commerce international.
L’Europe est décriée en tout. Elle est devenue trop technocratique et nous ne supportons plus qu’elle nous oblige à aseptiser nos fromages au travers de normes ridicules. Mais l’Europe a aussi des vertus qu’il faut savoir célébrer. Elle a gardé la conviction libre-échangiste des débuts de la CEE. Et elle cherche à ouvrir les marchés de tous les pays européens au monde entier. Cette semaine même où le traité CETA avec le Canada venait devant le parlement français pour ratification, de nouveaux accords de libre-échange étaient signés avec le Vietnam, puis avec le Mercosur (Argentine, Brésil, Uruguay, Paraguay) pour éliminer à terme plus de 90% des droits de douane actuels avec ces pays.
Le président américain a souvent de la suite dans les idées et concernant sa guerre commerciale contre la Chine, ses arguments sont justes. La Chine ne respecte pas les règles du commerce international, ses entreprises sont dans leur très grande majorité détenues et subventionnées par l’Etat, le pays se moque de la propriété intellectuelle et s‘adonne au vol des brevets sans le moindre état d’âme. Ces pratiques ont toujours été la marque déposée des pays communistes et la Chine ne les a jamais abandonnées. Notre pays en est aussi victime. Une enquête du Figaro réalisée l’année dernière montre très bien la manière dont l’espionnage économique chinois vise la France qui devrait d’ailleurs soutenir Trump dans ses initiatives.
Le processus de sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne est miné par la question du backstop, de la frontière nord-irlandaise et de l’épineuse question des normes qui encadreront les rapports…