L’Etude que vient de réaliser la New Direction Foundation apporte un éclairage très inquiétant sur les vraies conséquences de la mise en place d’une taxe sur les transactions financières : des centaines de milliers d’emplois seraient détruits.
Espagne
Les bulles spéculatives deviennent des bulles politiques
Lors de la première phase de l’actuelle crise financière, la plupart des responsables politiques et des experts ont déclaré que les banques devaient être sauvées à n’importe quel prix. La crise a entraîné des changements de pouvoir dans au moins 10 des 17 pays de la zone euro (Grèce, Irlande, Italie, Portugal, Espagne, Slovénie, Slovaquie, Pays-Bas, France, Chypre). Quasiment tous les gouvernements sont à présent des coalitions.
Se passer de l’Etat : non seulement c’est possible, mais çà peut rapporter gros. Une récente étude publiée par la New Direction Foundation mesure l’impact chiffré des privatisations en France, en Espagne et en Italie. Le PIB français pourrait augmenter de 3 % et la dette diminuer fortement.
Le meilleur thermomètre de la santé économique d’un pays est le flux de main d’œuvre étrangère. Aujourd’hui, les chiffres de l’OCDE sont sans appel : les pays qui perdent le…
Fallait-il une nouvelle illustration de l’effet Laffer ? Le Premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, qui n’est pourtant pas socialiste, a aussi décidé en 2011 d’augmenter les impôts, en particulier pour…
La fiscalité est source de pouvoir, de clientélisme, mais aussi de corruption. Elle est également le levier le plus facile de la politique économique et financière. Au lieu de l’employer à hue et à dia, il serait temps de la ramener à sa juste place.
Peut-on passer d’un taux de chômage de 10 % à 5 % en France ? D’autres pays y sont parvenus. A l’occasion de l’accord « historique » passé entre partenaires sociaux, les économistes de l’IREF rappellent cinq propositions, qui sont les clés du succès de la lutte contre le chômage.
Le budget 2013 est-il un budget de rigueur ? Nicolas Lecaussin propose un tableau saisissant des politiques de rigueur adoptées dans les pays qui, comme le nôtre, connaissent une sérieuse crise de leurs finances publiques : en France pas de baisse des dépenses ni du nombre des fonctionnaires, mais hausse des impôts. Pour qui est la rigueur ? Pour l’Etat ou pour les contribuables ?
Entretien de Nicolas Lecaussin (IREF) avec Sophie Pedder, auteur de l’ouvrage Le déni français (Lattès, 2012). Cette journaliste dirige le bureau parisien de la célèbre revue The Economist. Elle ne comprend pas pourquoi la France ne veut pas voir les mesures qui s’imposent et qu’ont prises des pays aussi divers que la Suède, l’Allemagne, voire même l’Italie et l’Espagne.
Les statistiques sont formelles : la croissance se poursuit dans les pays qui ont renoncé à accroître les dépenses publiques. Jacob Arfwedson, chercheur de l’IREF, résume un rapport récent de Johnny Munkhammar, ancien membre du Parlement suédois et auteur de » The End of Stimulus Policy » (American Enterprise Institute).