Il existe des signes de reprise économique au 1er trimestre 2014 mais seulement deux pays s’en sortent vraiment dans la zone euro : l’Allemagne (comme d’habitude) et l’Espagne dont le…
Espagne
La reprise est-elle durable ? Ou fondée sur des prix gonflés par une politique monétaire laxiste ?
Donc, la reprise serait là. Est-elle durable, ou tout simplement nourrie par des émissions de monnaie et une inflation de prix d’avoirs !?
Non, le gouvernement ne parviendra pas à retrouver ses objectifs de déficit public dans les délais fixés par Bruxelles. Et pourtant les 3% de déficit, que la France aurait dû…
La qualité de la reprise reste discutable. En attendant, les banques doivent faire face à une nouvelle réglementation, et les investisseurs cherchent des rendements plus élevés avec de nouveaux instruments financiers.
En France, ce sont les décideurs politiques qui fixent le prix du gaz. Pour ce faire, le gouvernement s’appuie sur les avis de la Commission de régulation de l’énergie. La régulation est tellement bien faite que les prix du gaz ont augmenté de plus de 80 % depuis 2005. Pourtant, ailleurs, le prix du gaz domestique est moins élevé qu’en France : 6.40 euros (prix moyen pour 100 kwh) en Allemagne, 5.20 euros en Grande-Bretagne et 5.40 euros en Espagne contre… 7.34 euros en France (décembre 2013).
Comme tous les ans, l’IREF publie un Rapport (Taxation in Europe 2013) sur l’évolution de la fiscalité en Europe. Environ une trentaine de pays sont passés au crible par les correspondants de l’IREF sur place. Le Rapport révèle que la grande majorité des pays ont continué sur la voie des réformes (moins d’Etat et de dépenses publiques) afin d’essayer de sortir de la crise.
Malheureusement, certains pays ont aussi choisi d’augmenter la fiscalité avec l’espoir de remplir les caisses de l’Etat. En laissant de côté la France, qui est un cas à part par son entêtement à ne pas lancer de vraies réformes économiques, nous pourrions classer les pays analysés dans le Rapport dans plusieurs catégories.
L’IREF est invité en tant qu’expert aux Rencontres parlementaires consacrées à la croissance verte qui ont lieu le mercredi 27 novembre. C’est une excellente occasion de présenter aux députés et sénateurs qui seront présents, les travaux de l’IREF dans le domaine de l’écologie et de leur rappeler les coûts faramineux engendrés par les différentes politiques menées dans ce domaine.
Ce que l’on constate, c’est l’affichage des bons sentiments. Tous les politiques – de gauche et de droite – se donnent la main pour préserver la planète et encourager le développement durable et la croissance «verte». Toute note discordante est, bien entendu, rapidement condamnée et son auteur qualifié « d’extrémiste irrécupérable ». Le philosophe, Pascal Bruckner, compare ce comportement au «fanatisme de l’Apocalypse». On veut «sauver la Terre», mais on punit l’Homme.
L’Etude que vient de réaliser la New Direction Foundation apporte un éclairage très inquiétant sur les vraies conséquences de la mise en place d’une taxe sur les transactions financières : des centaines de milliers d’emplois seraient détruits.
Les bulles spéculatives deviennent des bulles politiques
Lors de la première phase de l’actuelle crise financière, la plupart des responsables politiques et des experts ont déclaré que les banques devaient être sauvées à n’importe quel prix. La crise a entraîné des changements de pouvoir dans au moins 10 des 17 pays de la zone euro (Grèce, Irlande, Italie, Portugal, Espagne, Slovénie, Slovaquie, Pays-Bas, France, Chypre). Quasiment tous les gouvernements sont à présent des coalitions.
Se passer de l’Etat : non seulement c’est possible, mais çà peut rapporter gros. Une récente étude publiée par la New Direction Foundation mesure l’impact chiffré des privatisations en France, en Espagne et en Italie. Le PIB français pourrait augmenter de 3 % et la dette diminuer fortement.