Fausses analyses, fausses promesses, fausses nouvelles, fausses mesures : nos gouvernants ont fui la réalité et la vérité et essayent de donner le change en occupant les médias. Mais ont-ils encore quelque crédibilité en matière d’économie et de fiscalité ?
Nos gouvernants se croient tout permis. Ils utilisent leur pouvoir législatif précaire pour nier les lois de la nature comme les lois de l’économie. La nature ?
La loi de la République a été utilisée pour asséner qu’il n’y avait plus ni homme ni femme, ni père ni mère. L’économie ? Un projet de loi de M. Hamon voudrait faire croire qu’il n’y a plus ni actionnaire ni salarié : application à l’entreprise du concept de « genre ».
Cour des comptes
Le chômage atteint des sommets et coûte cher. Mais c’est parce qu’il coûte cher qu’il atteint des sommets. Il y a un lien entre indemnisation et durée du chômage. Faut-il une loi pour limiter cotisations et prestations et instituer un véritable impôt chômage ? Non : il faut en venir à une logique assurancielle, salariés et entreprises étant libres de contracter avec des assureurs privés.
La Cour des Comptes a dénoncé certains des privilèges dont bénéficient les salariés d’EDF, grâce à la générosité de l’Etat actionnaire principal et en dépit de son endettement considérable. Mais elle a passé sous silence d’autres anomalies, concernant par exemple l’accumulation de taxes payées par les usagers et le régime des retraites.
Voici un véritable document. Pour la première fois, un ancien élève de l’ENA témoigne sur ce qui se passe à l’intérieur de cette école. On a déjà connu plusieurs rapports…
Le Président de la République a annoncé la création de ce Haut Conseil. Il sera rattaché à la Cour des Comptes et se voit confier des missions tantôt impossibles, tantôt inutiles. En Grande Bretagne, l’Office for Budget Responsability est un consultant à la disposition du Parlement et ses avis peuvent obliger le gouvernement à réviser sa politique fiscale et budgétaire.
La règle d’or implique l’élimination des déficits budgétaires : c’est ce qu’on croit. Mais en fait le traité européen soumis à ratification laisse place à beaucoup d’approximations. La vraie solution : baisser les dépenses publiques.
On commence enfin à dire la vérité sur les syndicats et leur financement. Pourtant, le rapport Perruchot a été scandaleusement occulté par le gouvernement. Pourquoi ces complicités, ces privilèges, ces subventions, ces impunités ? A quoi sert le syndicalisme français ? Questions posées par Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l’IREF.
Dexia est une banque consacrée aux collectivités locales. Elle vit donc de l’argent public, elle a déjà reçu l’aide des Etats et pourtant elle est aujourd’hui en situation de faillite avec des besoins de financements à court terme de l’ordre de 96 Mds d’euros et une action qui a chuté de 20 % depuis lundi. L’argent public ne suffit pas.
Officiellement, la France a choisi la rigueur. En réalité, il n’en est rien si l’on en croit le rapport 2010 de la Cour des Comptes, qui fait la liste des réformes qui restent à faire et en vient à la conclusion : pas de réduction des dépenses publiques sans remise en cause de l’Etat Providence. Synthèse de Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l’IREF.
Le dernier Rapport de la Cour des Comptes (février 2011) ne fait que confirmer ce qu’on savait : l’Etat sera incapable de ramener son déficit public à 3 % en 2013 . Parce qu’il est incapable de gérer l’argent public mais aussi parce qu’il continue à mener la même politique : dépenses publiques hors contrôle et interventionnisme tous azimuts.