Institut de Recherches Economiques et Fiscales

Faire un don

Nos ressources proviennent uniquement des dons privés !

Journal des Libertes
anglais
Accueil » Ron DeSantis a raison de mettre un terme aux subventions à la culture

Ron DeSantis a raison de mettre un terme aux subventions à la culture

par
1 095 vues

En juin 2024, le gouverneur de Floride Ron DeSantis a choisi de mettre son veto à l’octroi de 32 millions de dollars de subventions approuvées par les législateurs de l’État, et dont étaient censées bénéficier quelque 700 organisations dites artistiques et culturelles – associations, ONG, musées, galeries d’art, orchestres, festivals, etc. Face à cette décision, les réactions ne se sont pas fait attendre : DeSantis, nous disent depuis lors nombre de médias et de professionnels des secteurs concernés, aurait repris de plus belle sa croisade contre la culture « woke » et l’idéologie transgenre – voire s’en prendrait honteusement à la culture tout court !

DeSantis fait partie des républicains qui estiment à juste titre que l’Amérique est allée trop loin dans la direction du wokisme, et qu’il convient dès lors de rebrousser chemin. Supprimer les aides publiques destinées à des associations qui propagent cette idéologie est un moyen d’y parvenir, ce devrait même être une priorité de nos gouvernants. D’autant que les contribuables n’ont pas à financer contre leur gré des organisations qui leur répètent sans cesse qu’ils sont racistes, sexistes, esclavagistes et qu’ils doivent faire pénitence et expier les torts causés par leurs prédécesseurs. Libre à des individus qui entendent défendre cette idéologie de le faire, dès lors que le droit est respecté et qu’ils parviennent à financer leurs centres culturels ou associations de manière licite, sans recourir aux subventions. Mais ils n’ont pas à en appeler à l’État pour extorquer au contribuable leurs moyens de subsistance : en clair, si les wokes veulent davantage de musées du wokisme, qu’ils commencent déjà par trouver des mécènes et un public au lieu d’exiger avant toute chose l’aide de l’État.

DeSantis a donc eu raison de revenir sur les 32 millions de dollars de subventions à la culture. Il nous rappelle aussi de manière plus générale que l’État ne devrait idéalement pas se mêler de la vie artistique et culturelle d’un pays au sens large, laquelle devrait toujours rester le domaine privilégié de l’initiative privée et du mécénat personnel.

Abonnez-vous à la Lettre des libertés !

Vous pouvez aussi aimer

Laissez un commentaire

4 commentaires

Christine 8 juillet 2024 - 11:22 am

Vous nous faites du mal, Monsieur Creson, vous nous faites rêver en vain de la même chose en France et pas seulement dans la culture

Répondre
Mathieu Réau 8 juillet 2024 - 3:57 pm

Ron de Santis a eu raison de couper les subsides de ces association d’illuminés, en effet, mais je rappelle toutefois que la Mecque du wokisme en Floride s’appelle Disney et qu’il s’agit d’une entreprise aussi parfaitement privée qu’active dans la propagande.
Vous semblez donc ignorer que le principal mécène du wokisme est la finance internationale privée et non les États. Votre idéal d’État qui ne se mêle de rien ne nous sauverait donc pas du wokisme, il le ralentirait à peine.
Nous pourrions, en revanche, nous, le peuple souverain, employer l’État à réhabiliter la culture que la puissance privée s’efforce avec acharnement de détruire. Il est donc à regretter que Ron de Santis n’ait pas trouvé d’associations plus utiles vers lesquelles rediriger ces fonds.

Répondre
Nicolas Lecaussin 9 juillet 2024 - 11:47 am

Disney, après plusieurs scandales internes, a largement mis en veilleuse son wokisme… L’argent privé pour le wokisme c’est de l’argent privé et ça ne nous regarde pas. L’Etat c’est l’argent des contribuables

Répondre
FARDIN 9 juillet 2024 - 5:10 pm

Mesure à appliquer d’urgence en France! Interdire toutes les subventions directes par des organisations publiques, d’autant que l’Etat verse déjà des subventions indirectes en se privant d’une partie de l’impôt sur le revenu via les dons effectués par les contribuables. Ces dernières ont au moins le mérite d’être choisies par les contribuables et d’obliger les associations bénéficiaires à donner quelques gages sur leur utilité…

Répondre