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Refus d’obtempérer à Nice : le retour des “violences policières”

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Nice, mercredi 7 septembre dans l’après-midi. Sur la voie rapide, on signale une voiture volée. La police ordonne au conducteur de s’arrêter et, face à son refus, le prend en chasse. Les deux voitures quittent la voie rapide et le conducteur percute deux fois le véhicule policier. Un agent en sort et tire une fois sur le conducteur, qui succombera à ses blessures. Les policiers sont blessés et on a constaté que le conducteur n’avait pas de permis. Ces éléments sont ceux de l’enquête en cours. On ne sait pas pour le moment  si le conducteur ou le passager étaient armés, ce dernier étant en garde à vue. (modtreks.com)

Cette affaire est montée en épingle par tous les groupes politiques, dans un sens comme dans l’autre, et le mot-clé #LaPoliceTue est évidemment abondamment utilisé sur le réseau social Twitter. Un journaliste, infiltré en 2019 dans la police, explique même sur France Info que les consignes empêchent normalement la police de poursuivre un individu en cas de refus d’obtempérer, pour éviter un accident, et que le tireur, qui était un contractuel, a eu une formation trop courte pour entendre parler de cette directive.

Si les responsabilités de la police imposent des contrôles stricts pour éviter les abus de pouvoir, les médias et les politiques qui propagent l’image d’une police trop chatouilleuse de la gâchette sont plus responsables encore de la situation. C’est à cause de leurs prises de parole aussi fortes qu’ignorantes que les Français ne se sentent plus protégés par les forces de l’ordre     qui préfèrent ne pas poursuivre les malfrats pour éviter les vagues. C’est à cause d’eux que les délinquants, ivres de leur sentiment d’impunité, rendent le quotidien des Français invivable et mettent toute la population en danger. Il est grand temps de prendre conscience qu’il est indispensable de donner à la police  les droits et moyens nécessaires au maintien de l’ordre. Et de condamner les délinquants.

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5 commentaires

maxens 9 septembre 2022 - 1:17

voiture volée, refus d’obtempérer, au volant sans permis….ce sont les faits avérés et il suffisent amplement, pour dire qu’il n’y a rien de plus à dire. IL est mort, il a pris ses risques, et il les assumés. Les policiers retournent faire leur job, qui est de faire respecter la loi: on, ne vole pas de voiture, on ne vole rien. Quant un policier ordonne de s’arrêter, on s’arrête, et pour conduire, il faut un permis. C’est simple, on respecte ou on assume. Et si les policiers tiraient plus souvent, les lois seraient plus respecter

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montesquieu 9 septembre 2022 - 4:16

Si les policiers tiraient plus souvent mais surtout si les juges raisonnaient sensément, non comme des exécutants d’un droit incompréhensible et incompris! Et qu’ils ne se dégagent pas de leur responsabilités en renvoyant celle-ci sur le dos du législateur!

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steve 9 septembre 2022 - 4:36

C’est plus facile de tirer dans les pneus pour arrêter le véhicule. Il faut leur apprendre ça aux policiers.
Il est vrai qu’on ne se sent pas tranquille lorsqu’on les voit sur le bord de route , pas confiance du tout .
On a rejoint la police américaine avec tout leurs bavures ( c’est un mot qu’on entend plus)

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zizounet 9 septembre 2022 - 4:51

tout-à-fait d’accord avec maxens! c’est une évidence, sinon on retourne à la barbarie et à l’état sauvage ! c’est déjà en cours d’ailleurs, grâce (!) au comportement de nos « édiles » dirigeantes !

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Astérix 10 septembre 2022 - 9:36

Soit les juges appliquent la loi ce qui n’est pas le cas, soit la police doit tirer.
Si ce n’est pas le cas, les français finiront pas régler les problèmes eux mêmes.
Un peu de bon sens que diable !

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