La collapsologie n’est pas une science, mais elle tente de se donner une apparence scientifique en reprenant des travaux transdisciplinaires. Ce concept prévoit l’effondrement de notre civilisation à plus ou moins long terme à cause du changement climatique et/ou de la multiplication des crises : énergétique, politique, environnementale et sociale. Le discours de ses partisans repose sur le primat de l’urgence à agir pour éviter l’effondrement. Ce mercredi 20 octobre, au cours de la séance hebdomadaire des questions au gouvernement, deux sénateurs du groupe « Socialistes, Écologistes et Républicains » ont repris un vocable collapsologue.
Angèle Préville a interpellé le gouvernement sur la condamnation de l’Etat pour inaction climatique par le tribunal administratif. Son discours dessinait un avenir presqu’apocalyptique pour la France. Elle a parlé « de menace du dérèglement climatique et de son cortège infernal de dommages : sécheresses, inondations, tempêtes », confondant phénomène météorologique conjoncturel et changement durable du climat. La sénatrice a dénoncé l’inaction du gouvernement, alors que deux lois importantes en matière environnementale ont été votées ces dernières années donnant un pouvoir de plus en plus fort à l’administration et multipliant les normes comme jamais. Selon elle, il faudrait aller encore plus loin.
De son côté, Jean-Claude Tissot a fustigé la libéralisation du marché de l’énergie qui serait responsable de la hausse du prix du gaz, alors que la hausse est mondiale et probablement conjoncturelle. Ensuite, il a repris le rapport du GIEC pour rappeler l’urgence climatique, prophétisant « des hausses futures du prix de l’énergie et des produits alimentaires qui conduirait à une explosion de la pauvreté dans le futur ».
Ces discours dangereux, jadis tenus dans des cercles restreints, gagnent maintenant les rangs de la représentation nationale, sans doute pour faire monter la peur dans la population et justifier encore plus de mesures liberticides. On espérait davantage de discernement chez les sénateurs… même socialistes.
Quand les sénateurs se font le relai des thèses collapsologues
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3 commentaires
Quand les sénateurs se font le relai des thèses collapsologues
« Elle a parlé « de menace du dérèglement climatique et de son cortège infernal de dommages : sécheresses, inondations, tempêtes », confondant phénomène météorologique conjoncturel et changement durable du climat. »
Elle n’a confondu en rien. Elle a amalgamé, utilisant la bonne vieille technique communiste d’amalgame dans le seul but de réduire l’adversaire au silence.
Plus ça va, plus ces « progressistes » auto-proclamés nous ramènent au bon vieux temps de Staline.
Quand les sénateurs se font le relai des thèses collapsologues
Avec un gouvernement qui refuse les réformes structurelles, qui ne prend pas en compte les 60% des français qui ne croient plus qu’ils ont un poids sur la gestion de la France et donc ne votent plus. Les crises sociales vont augmenter, s’amplifier et la déliquescence annoncé par les militaires va avoir lieu. C’est pourquoi l’écroulement de notre société va avoir lieu voulu par ignorance plus que par volonté de nuire certes.
Quand les sénateurs se font le relai des thèses collapsologues
Il ne suffit pas de dire que la collapsologie n’est pas une science encore faut-il démontrer pourquoi elle n’en n’est pas une et pourquoi elle ne le sera jamais https://frontpopulaire.fr/o/Content/co619079/qu-est-ce-que-la-collapsologie-decryptage-critique-de-jean-paul-oury