« Le programme du Nouveau Front populaire indique une direction de politique économique claire : prendre le chemin d’une prospérité partagée et soutenable grâce au renforcement de la politique sociale et à l’investissement public et privé. Redonner à notre pays des perspectives à long terme implique de lever de nouvelles recettes pour rétablir les finances et reconstruire les services publics. » Ce sont les premières phrases de la tribune publiée dans Le Nouvel Obs, signée par 300 économistes parmi lesquels Julia Cagé, Gabriel Zucman, Emmanuel Saez et l’inévitable Thomas Piketty. Pour eux, les mesures proposées par le NFP mettent « un coup d’arrêt à une série de régressions sociales ». Les nouveaux impôts et les nouvelles hausses vont contribuer à « réduire les inégalités » et la « volonté de créer un pôle public bancaire « permettrait de réduire la dépendance de la politique économique aux marchés financiers » tout en soutenant la « planification écologique ».
Difficile de le croire mais ceux qui ont écrit ces lignes enseignent à l’université de Bordeaux, à la Paris School of Economics, à Sciences po ou encore à la London School of Economics. Croire que la hausse des impôts et des dépenses publiques dans un pays champion du monde des prélèvements obligatoires, dont la dette s’élève à plus de 110 % du PIB, va améliorer la situation économique ne relève même plus de l’incompétence, c’est de l’inconscience. Ces gens-là soutiennent un programme qui mettra la France à genoux et fera fuir les entrepreneurs. Ils se considèrent comme les défenseurs des classes populaires, les combattants de la lutte contre les inégalités. Mais les classes populaires ne veulent pas du NFP ! Dans les intentions de vote révélées par IfopOpinion, le « Front populaire » est à 20 % chez les ouvriers et à 42 % chez les diplômés du supérieur, le RN à 62 % chez les premiers et à 17 % chez les seconds !
Les maquillages statistiques de Piketty sont bien connus aujourd’hui. L’IREF en a parlé plusieurs fois et il y a quelques jours, François Lenglet s’est moqué de ses « billevesées » lors d’une émission télé. Pas étonnant que Piketty soutienne les dangereuses fariboles du NFP.
Ces 300 signataires ne sont pas des économistes mais des idéologues, la plupart d’entre eux payés avec de l’argent public.
10 commentaires
Il y a quelque chose que je n’ai pas compris.
Lfi veut un impôt mondial sur les échanges de marchandises.
Donne l’exemple d’un produit vendu par une compagnie basée fiscalement fictivement en Irlande.
Ce taux serait de 25% (Sans que cela ne soit très précis)
Mais n’est ce pas la fin de l’Europe sur la liberté de circuler pour les hommes et les marchandises ?
Tout à fait !
La citation du jour:
« L’idéologie est la créativité des imbéciles. » (Oncpicsou)
A chaque fois qu’il est question de répartition maximale de la « richesse », sans réfléchir à ce qu’elle est vraiment, d’où elle vient ou à quoi elle sert, on ne peut s’empêcher de songer à tous ces « paradis » de la redistribution que sont les régimes soviétique, nord-coréen, chinois, etc… où tout ressortissant des pays occidentaux et de tant d’autres pays, notamment d’Afrique ou d’Asie, aspire tellement à y passer le reste de ses jours qu’ils sont obligés d’ériger des barrières pour les empêcher d’entrer. Pays où la « redistribution » se limite en réalité à quelques poches des supporteurs du pouvoir en place mais il est inconvenant de le dire. Il faut faire comme si cette redistribution était bien effective et comme si tout le monde y vivait merveilleusement bien. En Chine, la situation s’est, certes, améliorée mais essentiellement grâce à la manne occidentale. Ah certes, les Chinois travaillent. On doit leur reconnaître ce mérite. Mais, le régime reste quand même une dictature pure et dure où la liberté d’entreprendre est soumise à la bonne volonté des caciques locaux, les entreprises et leurs revenus restant sous la coupe du pouvoir central. Mr Pikety et confrères devraient bien aller dispenser leurs idées fumeuses auprès des dirigeants de tous ces pays mais ils préfèrent, et de très très loin, rester confortablement installés dans ces pays occidentaux « pourris », eux qui sont gâtés. Gâtés comme le sont d’ailleurs la plupart des personnalités politiques (Melanchón & Co) qui vivent grassement aux crochets de l’Etat. Quand Mr Melanchón a-t’il donc réellement travaillé et généré de la valeur qui justifierait ses salaires ?? On est vraiment très mal « barrés » avec toute cette engeance.
Hé oui, comme dans tous les domaines, il y a des idéologues. Le danger arrive quand ils prennent le pouvoir…. Le pragmatisme et les règles de bases sont occultés. C’est la même chose en matière d’écologie par exemple : ces sujets sont tellement complexes qu’il faut beaucoup de rigueur et admettre parfois qu’on ne sait pas grand chose, malgré les théories plus anciennes parfois incomplètes.
En effet on en A MARRE DES THOMAS PIKETTI ET CONSORTS;
Ce ne sont pas des économistes mais des idéologues qui triturent les chiffres dont un bon statisticien peut
tirer les conclusions qui lui conviennent.
Bravo pour leur remise en question. Des notions simples pour une gestion non hasardeuse de l’entreprise FRANCE suffisent. Les prix NOBEL orientés politiquement sont une perversité.
Tous ces idéologues espèrent remplacer Bruno Le maire pour faire pire que lui .Quant il était ministre de l’agriculture ,un journaliste lui demande :combien y a t-il me mètre carrés dans un hectare? Réponse; je ne suis pas un mathématicien.
Ben voyons ! Ce sont aussi les meilleurs en ensauvagement, en insécurité, en submersion migratoire, en antisémitisme. Même dans l’abrogation de la loi anti-squat pourtant inefficace.
En 1937, l’inflation avait repris les augmentations de salaires obtenues un an plus tôt…
En 2024 ce sera la même chose avec une réactivation du chômage.
Monsieur Lecaussin, vous êtes surpris que certains de ces économistes patentés et cités par vous enseignent à Sciences Po. Moi pas du tout: cela illustre la dérive de cet établissement que vous avez fréquenté, et moi aussi, à peu près à la même époque d’ailleurs (nous nous sommes peut-être croisés !). Dérive qui ne date pas d’hier d’ailleurs. Si bien que, personnellement, j’évite d’informer mon environnement professionnel de mon passage rue Saint-Guillaume : bien trop compromettant.
Bien à vous
Mr Piketty est à l’économie ce que je suis à la danse du ventre : un extra-terrestre!