Eric Piolle aurait dû être le maire d’une ville située dans pays communiste. Il lui aurait été plus facile d’imposer les menus à la cantine. Car tous les pays qui ont appliqué l’économie marxiste ont connu, ou des famines, ou de graves pénuries de produits alimentaires. En Roumanie par exemple, sous Ceausescu, les tickets de rationnement qu’on distribuait à la population permettaient d’acheter… 1 kg de viande par mois. Plus de problème, dans ces conditions, pour décréter que le menu « 100 % végétarien devient la norme dans les cantines scolaires » (voir le tweet joint) !  Mais comme les légumes manquaient aussi, les enfants étaient soumis à un régime permanent et si cette période bénie avait duré, nous n’aurions pas eu à nous donner tant de mal pour sauver la planète.
M. Piolle, que 95 % familles grenobloises ont désavoué en disant non au menu végétarien, ne réalise pas la chance qu’ont les enfants aujourd’hui de pouvoir manger de la viande tous les jours ; plusieurs types de viande, même, ainsi que du poisson, et cela, grâce à l’horrible économie capitaliste que fustige le maire de Grenoble. Peut-être même nie-t-il que ce soit une chance. S’est-il un peu informé sur la situation des enfants roumains, soviétiques, vietnamiens, chinois qui, dans les pays anciennement communistes (ou nord-coréens et cubains aujourd’hui), étaient privés de viande ? Qui pourrait soutenir que c’était mieux ?
M. Piolle, gourou sauveur de la planète et des consciences, s’est pris ce qu’on appelle un râteau. Un gros, un énorme râteau. Les parents ont jugé que des enfants en pleine croissance ont besoin de viande et de poisson, et que décréter tout seul, à leur place, du contenu des assiettes, est de l’abus de pouvoir. Un terme plutôt gentil : il s’agirait plutôt d’un comportement totalitaire. Il ne risque évidemment rien, la France étant encore sous forte influence démocratique. Il n’écopera que d’un gros paquet de ridicule.
3 commentaires
Bien dit, Nicolas. Pour moi avec trop de gentillesse. Je serais Grenoblois, je dirais : « Aux armes Citoyens » et j’irai prendre la Mairie avec une fourche (encore en vente libre). Ce serait une attitude écologique que de débarrasser le tas de fumier qui encombre le symbole de la LIBERTE, de l’EGALITE et de la FRATERNITE.
100% d’accord avec ces commentaires intelligents et clairvoyants de Nicolas LECAUSSIN.
A LYON, ses copains Doucet et Bernard nous réservent sans doute la même chose, si ce n’est déjà fait parmi d’autres stupidités.
Comme disait Albert EINSTIEN :
 » Deux choses sont infinies : L’UNIVERS et la BÊTISE HUMAINE. Mais en ce qui concerne l’UNIVERS, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue ».
Tous ces « bonnes âmes écolos » ne sont que dans l’interdit ! Il y a tant à dire ! Mais … chut, les politiques ont besoins de voix.
Bel article en effet ! Mon épouse née en 39 a subi de plein fouet le manque de nourriture et a été élevée avec principalement des flocons d’avoine jusqu’à la libération où les américains lui ont donné à manger !
Bilan : après un examen ordonné par la Mairie le résultat étant qu’elle avait les os tout blanc !