Les élèves piètres mathématiciens qui se réjouissaient d’abandonner cette matière à la fin de la seconde vont déchanter : à la rentrée prochaine, s’ils ne sélectionnent pas cette spécialité, ils l’étudieront tout de même pendant une heure et demie chaque semaine. Pap Ndiaye met ainsi un terme à l’un des points les plus controversés de la réforme Blanquer. Son prédécesseur s’était d’ailleurs montré sceptique sur les résultats de l’exclusion des mathématiques du tronc commun. En effet, cette matière étant exigeante, seuls quelques élèves la choisissaient en première, les uns par goût, les autres par obéissance à leurs parents.
L’affaire est révélatrice de l’ornière dans laquelle est prise l’école depuis des dizaines d’années. Alors que la devise nationale est inscrite sur la plupart des établissements, les parents se rendent compte, année après année, que l’école ne donnera une chance à leurs enfants que s’ils comblent ses manques. Qu’il s’agisse de listes de lecture complaisantes envers un manque de culture abyssal, de baisse de niveau dans les programmes ou de méthodes pédagogiques adaptées aux moins bons, l’école a perdu l’excellence qui permettait aux élèves issus de familles défavorisées de s’élever au-dessus de la condition de leurs parents. On le constate notamment dans l’apprentissage de la lecture, dont l’insuffisance est pointée par le président du Conseil scientifique de l’Education nationale. L’abandon des mathématiques permet aux paresseux et aux élèves en difficulté de souffler pendant leurs dernières années d’instruction obligatoire mais ils se trouvent ensuite face à un véritable gouffre pendant leurs études supérieures.
Il ne s’agit pas que d’inclure les mathématiques dans le tronc commun, et Pap Ndiaye aurait bien tort de se reposer sur ses lauriers et de revenir à ses obsessions d’éducation à la sexualité. Les établissements scolaires doivent redevenir des temples du savoir, où les élèves soient orientés en fonction de leurs compétences continuellement stimulées. Certes, l’école ne sera plus aussi inclusive. En revanche, elle sera méritocratique, parce que tous auront les mêmes chances, pour peu qu’ils les saisissent, y compris ceux dont les parents ne parlent pas français.
2 commentaires
Bonjour, gageons que le retour des mathématiques permette aux jeunes générations fanatisées à la climatejugend, de convertir 400 ppm de C02 que contient l’air, donne 0,04 %. Et de conclure que la libération de C02 anthropique est un non sujet, & une néo-religion édictée par Maurice Strong. Des voyous en col blanc, opérant en bande organisée se charge de racketter les contribuables des pays complices au nom C02, C02 pourtant non seulement bienfaisant, mais indispensable à la vie sur terre. https://climatetverite.net/2022/11/10/aux-origines-de-la-cop-27-comment-la-finance-mondialisee-a-impose-le-theme-du-rechauffement-climatique/ Merci. Bien à vous
Adelaïde, vous rêvez. J’ai regardé Laura Lanne à la télé hier soir et j’ai de plus en plus envie de parler comme elle, tant les idées de ce ministère me dégouttent et me révoltent. Je ne peux que hurler : « Mort aux cons » !!!