« Wall Street occupé par les manifestants », ont titré les médias dimanche soir. Encore un peu et on les croirait sur parole. Mais ce sont des médias français… Les manifestants qui « occupent » Wall Street à New York sont une poignée, quelques dizaines et pratiquement personne n’en parle outre-Atlantique, même pas la National Public Radio.
Parmi ces protestataires, l’essayiste Susan George, celle qui préconise des camps de concentration pour les libéraux, quelques étudiants, fils de bobos, un professeur universitaire en manque de repères. Comme les « Indignés » espagnols qui, eux aussi, na sont que quelques centaines, ces « révolutionnaires postmodernes » demandent « un autre monde ». Mais lequel ? Pas très clair. Peut-être s’agit de celui sans réglementations perverses, ni politiques publiques désastreuses ?
