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Le Sénat s’oppose au congé menstruel

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Les sénateurs ont rejeté, ce jeudi 15 février, la proposition de loi d’Hélène Conway-Mouret (groupe socialiste, écologiste et républicain) et ses collègues de la gauche visant à améliorer et garantir la santé et le bien-être des femmes au travail.

En réalité, il s’agissait d’instaurer un congé menstruel de deux jours par mois pour les femmes souffrant de règles douloureuses. Un congé qui, par dérogation, donnerait droit à une indemnité journalière de la Sécurité sociale, sans délai de carence, équivalente à la totalité des revenus d’activité (et non pas 50 % du salaire journalier de base comme le prévoit le droit commun).

Si l’on comprend bien que certaines femmes soient très gênées par des règles douloureuses, on s’interroge sur la pertinence d’une telle disposition qui ne pourra que donner lieu à des abus.

Les maires de gauche sont les premiers promoteurs de ce nouveau congé, comme ceux de Saint-Ouen (93), Paris, Lyon et Grenoble qui mettent déjà en œuvre le congé menstruel et ont signé une tribune dans le journal Libération il y a quelques jours pour soutenir la proposition de loi de la sénatrice Conway-Mouret.

Comme par hasard, les maires signataires de la tribune sont ceux qui ont été épinglés par la Cour des comptes pour ne pas appliquer la réglementation sur le temps de travail, ceux qui font travailler leurs agents moins de 35 heures par semaine.

Heureusement, les sénateurs ont rejeté la proposition de loi. Nul doute que l’idée n’est pas abandonnée et qu’elle reviendra bientôt sur le devant de la scène. Car la gauche n’en finit pas d’encourager le non-travail. Après la semaine de quatre jours, la généralisation du télétravail, le congé parental présenté par Emmanuel Macron, les congés payés accordés en cas d’arrêt de travail pour maladie, il est logique de proposer un congé menstruel offert généreusement par une Sécurité sociale qui n’arrive pas à réduire son déficit.

La gauche rêve d’un droit à la paresse, d’un revenu universel qui permettrait à tout un chacun de faire ce que bon lui semble… sans jamais se poser la question de leur financement.

Bien évidemment, il faudrait travailler plus. Rappelons que les Français travaillent déjà 3 semaines de moins par an que les Allemands, 6 semaines de moins que les Lettons et les Polonais, 9 de moins que les Roumains, etc. C’est ainsi que la France s’appauvrit et se « smicardise ».

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6 commentaires

GNA46 17 février 2024 - 12:33

Je m’étonne que ce même groupe socialiste/écologiste/républicain, qui soutient l’autre groupe LGBT+ ainsi que les « féministes », etc. … que ce groupe disais-je, n’ai pas l’dée d’intenter un procès à Dame Nature qui se fout complètement de leurs états d’âmes, et continue de « fabriquer » des hommes avec de la testostérone, et des femmes avec leur propre fonctionnement ?… C’est inouie quand même de devoir observer cette propension qu’ont (je devrais écrire « cons ») ces « saturés d’idéologie », qui tentent par tout les moyens de vouloir faire croire aux bobos qui les écoutent, qu’un Monde meilleur réside dans les loisirs et la farniente, payées par ceux qui se lèvent le matin, et vont trimer pour survivre aux conneries des oisifs professionnels ! Ca devrait suffir non ?… Alors ?… Aux urnes citoyens !!!!

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Oncpicsou 17 février 2024 - 1:15

Dans leurs petites têtes d’oiseaux, le travail est une punition! Ils n’imaginent même pas que si on veut distribuer de l’argent, il faut avoir crée la richesse correspondante par du… travail. Toute l’idéologie de la gauche est basée sur cet oubli majeur.

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Moissenet 17 février 2024 - 1:49

C’est penser que les femmes sont de faibles êtres: A part quelques exceptions qui doivent être médicalisées, cela fait quelques milliers d’années qu’on n’a besoin de personne pour les assumer, merci beaucoup. C’est en plus humiliant et intrusif d’aller voir ce qui se passe dans nos culottes.

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Mathieu Réau 17 février 2024 - 4:28

Je ne trouve guère de raisons de me réjouir de ce rejet du Sénat lorsque l’on sait avec quelle lâcheté ils ont renoncé de s’opposer à l’inscription inutile et absurde de l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution, ouvrant ainsi la voie à ce que cette dernière devienne le catalogue exhaustif des obsessions gauchistes.
Des élus (et des sympathisants au sens large) de droite qui ne restent « fidèles » à leurs convictions que lorsqu’il est question de gros sous, j’appelle ça des traîtres.

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Remacle 18 février 2024 - 9:59

Haha, si la nature avait prévu des menstruations pour les hommes, c’est une semaine de repos qu’ils exigeraient !

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MERLE 19 février 2024 - 3:29

ils ne savent plus comment s’occuper sur les bancs du sénat !!!!! l’endométriose est reconnue, et s’affiche par un certificat médical, ça suffit, maintenant, depuis des millénaires les femmes ont des règles, mettent au monde des enfants, et ne se sont jamais plaintes de quoi que ce soit, arrêtons la démagogie. Dans le privé 3 jours d’arrêts de travail, sans être payées, alors si elles sont souffrantes, elles s’arrêtent une journée sans rémunération. Mesdames les sénatrices et députées, vous pouvez ne pas venir aux assemblées, vous êtes rémunérées. Ras le bol il y a des sujets plus importants, notamment le scandale de la sexetape,

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