Le nouveau président argentin avait déclaré qu’il y aurait des bouleversements dans les médias publics. Il a tenu parole. Le 1er mars, il a annoncé la fermeture de Télam.
Télam est la première agence d’information en Amérique latine et la deuxième du monde en langue espagnole. Fondée une année après l’Agence France Presse (AFP), elle en est l’équivalente argentine, malheureusement… Comme tout organe public qui se respecte, elle est en déficit et, comme toute agence publique, son impartialité est sujette à caution. Javier Milei l’a d’ailleurs accusée d’être une « agence de propagande kirchnériste », du nom des anciens chefs de l’État issus du parti péroniste (populiste de gauche).
Il va de soi que la presse française a mal accueilli la nouvelle. Il faut dire qu’elle recycle abondamment les dépêches de l’AFP dont l’impartialité a elle aussi été mise en cause dans le traitement des évènements israéliens. L’agence avait notamment refusé d’employer le mot « terroriste » pour qualifier le Hamas au motif qu’elle a « pour mission de rapporter des faits sans porter de jugement ». Si cela pouvait être exact…
Rappelons que l’AFP est gangrenée par des syndicats de gauche et d’extrême gauche, ce qui a fait quelque peu jaser lors des dernières élections au comité social et économique en 2022…
L’IREF demande depuis des années la privatisation de l’AFP. Il n’appartient pas à l’État de se mêler d’informations.
3 commentaires
Si « la presse française a mal accueillis la nouvelle »… c’est que c’est une bonne mesure !
C’est donc un exemple à suivre !!
Avec la fin du financement des partis politiques et l’inéligibilité à vie des politiques reconnus coupables ça va grincer des dents chez certains … En plus son budget est bon en léger excédent me semble t’il …