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Le Conseil d’analyse économique propose de stabiliser la dette, surtout pas de la diminuer

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Placé auprès du Premier ministre, le Conseil d’analyse économique (CAE) a pour mission « d’éclairer, par la confrontation des points de vue et des analyses, les choix du gouvernement en matière économique ». En réalité, l’organisme nous a habitués à ses propositions étatistes, oubliant le plus souvent le point de vue et l’analyse libéraux. Sa dernière note sur les finances publiques n’échappe pas à ce tropisme.

Si les économistes auteurs de la note reconnaissent que « la France doit réduire son déficit public dans les années à venir », ils ajoutent aussitôt qu’elle doit « éviter une consolidation trop rapide » (comprendre : ne pas réduire le déficit trop rapidement) « pour protéger la croissance et éviter une hausse du chômage ». Bref, il faudrait y aller mollo, comme l’a recommandé précédemment la Cour des comptes.

Ainsi, selon le CAE, il ne faudrait réduire le déficit que d’environ 4 points de PIB, soit 112 milliards d’euros (Md€), étalés sur 7 à 12 ans. Si l’on compte bien, cela fait entre 9 et 16 Md€ par an. Car, pour le CAE, il n’importe pas de diminuer la dette mais seulement de la stabiliser. Autant dire qu’avec ce genre de recette, nous sommes loin de retrouver une situation saine.

Le reste de la note est à l’avenant. En matière d’économies, le CAE propose de recentrer les aides à l’apprentissage sur les jeunes peu qualifiés, de mieux cibler les exonérations de cotisations employeurs en les concentrant sur les bas salaires, de réformer le crédit impôt recherche en le réservant aux TPE et PME, et de supprimer les niches des droits de succession (assurance-vie, démembrement de propriété, transmission d’entreprises familiales…). Tout cela devrait rapporter 17,5 Md€.

Plutôt que d’économies, il s’agit plutôt d’augmentation des impôts, taxes et cotisations. Le CAE devrait vraiment accorder davantage de place à « la confrontation des points de vue et des analyses » dans ses notes, en particulier aux propositions de l’IREF.

Manifestement les 210 Md€ d’économies par an que nous suggérons ne sont pas encore connus des membres du CAE. Il est donc urgent de signer et de faire signer la pétition de l’IREF !

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