Il y a quelque chose de surréaliste dans la bataille que se livrent les socialistes pour la candidature aux élections présidentielles de 2012. Un parti normal devrait désigner son candidat en fonction des décisions de son bureau politique, de son secrétaire et du vote de ses membres. C’est en tout cas ce qui se fait ailleurs… La cacophonie et les coups bas sont de mise pour le moment.
Plus grave encore, l’engouement des médias pour cette question et surtout pour l’éventuelle candidature de Dominique Strauss-Kahn. Dans d’autres pays, ce serait impossible à moins qu’il ne démissionne tout de suite de la tête du FMI. Aux Etats-Unis on se moquerait de lui en cas de candidature. Sans venir du Sénat ou sans avoir été gouverneur, il lui serait pratiquement impossible de se présenter.
Une autre exception française : les réactions au froid et à la neige. Il fait -3°C et il y a un peu de neige, c’est la catastrophe nationale : route bloquées, trains stoppés, avion retardés. Ce n’est pas tout : notre service public de l’électricité – la fierté nationale – ne supporte pas le froid. Des coupures dans plusieurs régions. C’est sûrement la faute de l’ultralibéralisme…