Pour taxer, les politiques français dégainent très vite. Pour rappeler un succès qui a créé de nombreux emplois et apporté des milliards d’investissements, ils sont beaucoup plus lents, voire totalement absents. Voici deux décennies que Google s’est installé à Paris. Le géant américain qui a transformé nos vies n’a cessé de se développer, de se moderniser, et la France en a profité aussi. Aujourd’hui, il représente 92,19% de parts de marché (moteurs de recherche), emploie plus de 1 400 personnes, dans la capitale mais aussi  à Grenoble, à Rennes, à Nancy, à Saint-Etienne, à Montpellier ou plus récemment à Bordeaux. Avec une vaste palette de métiers : ingénieurs, juristes, RH, marketing…, dont 300 ingénieurs au bureau de Paris. La masse salariale a augmenté de 50% en 5 ans (on comptait 800 salariés en 2018). Quant à la création d’emplois indirects, elle est  très difficile à mesurer. Des dizaines de milliers, voire plus – qui n’utilise pas Google dans son travail ? La technologie et l’innovation étant au cÅ“ur de Google, la recherche représente l’investissement le plus important.
Depuis 10 ans, dans plus de 250 villes et avec près de 500 partenaires régionaux, Google a ouvert des « Ateliers numériques » afin de sensibiliser les jeunes aux opportunités offertes par le numérique. La présence sur notre territoire, c’est aussi, depuis 5 ans, un centre de recherche en intelligence artificielle où une grande partie des algorithmes de recommandations de Youtube sont construits. Depuis juin 2022, Google Cloud France aide les sociétés françaises à faire leur transition numérique. Son impact sur la productivité de nos entreprises se situerait entre   2,4 milliards d’euros et 2,6 milliards d’euros de croissance du PIB et 13 000 à 14 000 emplois d’ici 2027.
Vingt ans après, on le constate, les intérêts sont largement réciproques : Google se développe en France et aide au développement de la France. Au lieu de vouloir le taxer plus, faisons en sorte qu’il se développe encore plus.
3 commentaires
La France est un État communiste.
Bien vu, Nicolas. En fait, la France sans Google, c’est pas loin d’être comme la Chine …
Merci à vous !