Dans plusieurs universités américaines – Columbia, Yale, l’Université de New York, Stanford, Berkeley – ont lieu des manifestations anti-israéliennes, voire antisémites et souvent violentes. A Columbia, on a même interdit à un étudiant juif d’entrer sur le campus. D’autres universités ont en revanche pris des mesures pour empêcher ce genre de démonstrations. D’une manière plus générale, il semble que l’on se dirige vers plus de sévérité. Le meilleur exemple vient d’être donné par une entreprise privée pourtant considérée comme plutôt « progressiste ». Il s’agit de Google, qui a licencié 28 employés ayant organisé des blocages et des protestations dans les bureaux de New York et de Californie au sujet d’un contrat avec le gouvernement israélien. C’est le chef de la sécurité de Google, Chris Rackow, qui a annoncé cette décision, justifiée par le fait que ces employés « avaient pris possession des bureaux, dégradé notre propriété et gêné physiquement le travail des autres employés de Google, en violation des règles de l’entreprise. »
Le PDG de Google, Sundar Pichai, est lui aussi intervenu. Sur un blog, il écrit que depuis toujours le débat et les discussions entre les employés a été encouragé, qu’il est certes important de préserver cette culture ouverte et dynamique de Google, car c’est ce qui lui a permis de créer tant de produits étonnants. Cependant, l’entreprise ne doit pas se laisser distraire. Elle n’est pas une plateforme personnelle ni un endroit où se battre sur des questions idéologiques ou politiques. Elle est avant tout un lieu de travail et doit rester concentrée sur son objectif principal, « organiser l’information mondiale et la rendre accessible à tous. Cet objectif prime tout le reste et j’attends que nous agissions en conséquence. »
On ne peut qu’applaudir. Bien des entreprises devraient suivre son exemple, et les universités encore plus. La propagande islamiste, anti-israélienne, l’antisémitisme ou le wokisme n’ont pas leur place dans le monde de la création des richesses et de l’enseignement.