La secrétaire général de la Fédération mines-énergies (CGT), Virginie Gensel-Imbrecht est réaliste : la politique énergétique, si elle est mise en place, n’est pas soutenable. Dans un entretien accordé au Figaro (13 mars 2013, p. 22), elle revient sur les décisions du gouvernement de fermer Fessenheim et son refus du débat à propos des gaz de schiste. Sur ces derniers, rapportons ses propos : « Notre position est claire. Il est important de connaître le potentiel du sous-sol français en matière de gaz de schiste. Des explorations doivent donc être menées. (…) Faisons le compte : on veut diminuer la part du nucléaire, on veut interdire les gaz de schiste et on veut fermer plusieurs centrales à charbon. Si on met tout ce programme en application, il sera difficile pour la France de mener la moindre politique énergétique. » Peut-être que le gouvernement pourrait-il s’inspirer de ces paroles sensées ?
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Lucas Léger
Chargé de mission à l’IREF, Lucas Léger est diplômé des Universités de Hambourg et Rotterdam en analyse économique du droit. Il a d’abord été chargé de recherche en macroéconomie pour un {{think tank en Inde}}. Il a ensuite travaillé pour la {{Chambre de commerce européenne en Chine}}, où il était chargé des affaires financières et industrielles. Il est également co-auteur d’un ouvrage sur la mondialisation, [Mondialisation : Consommateur ou acteur ?->article2378]
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La CGT devient une référence
La CGT devient une référence tout d’un coup.
Dès qu’il s’agit de défendre les lobies du nucléaire ou des exploitants des ressources vous êtes tous d’accord même si il faut bousiller la planete pour ça