Invité sur Europe 1, Fabien Roussel s’est s’exprimé sur la proposition de loi déposée son groupe parlementaire, Gauche démocrate et républicaine, visant à baisser les prix de l’essence.
Candidat communiste à l’élection présidentielle, Fabien Roussel siège pour un second mandat à l’Assemblée nationale puisqu’il s’est fait réélire dans la 20e circonscription du Nord. Monsieur Roussel s’était principalement fait connaître pendant la campagne présidentielle au cours de laquelle certaines de ses interventions ont pu le rendre sympathique face à celles de Sandrine Rousseau, Jean-Luc Mélenchon et autres dispensateurs de la nouvelle morale woke. Ce candidat prêt à défendre la consommation de bonne viande et de bon saucisson est donc assez logiquement apparu comme un communiste gentil, franchouillard et propre sur lui.
Pour aller dans le sens de ce portrait trop vite dressé, notons que Roussel propose judicieusement de baisser les taxes sur l’essence de 35 centimes par litre. Mais puisque ce député n’est évidemment pas qu’un simple gentil élu plein de bon sens, notons qu’il veut par ailleurs créer une taxe exceptionnelle sur les bénéfices des compagnies pétrolières. Incapable de se contenter d’une mesure suffisante pour soulager le portefeuille des usagers de la route, Roussel ne peut pas s’empêcher d’adopter de vieux réflexes communistes. A l’heure où les taxes et les normes environnementales pleuvent sur les entreprises, il ne rate pas une occasion d’exprimer sa haine du profit.
Tout compte fait, la position de Roussel n’est pas si différente de celle du gouvernement puisque Clément Beaune, tout récemment encore, souhaitait demander un « effort aux pétroliers » pour faire baisser les prix à la pompe. Alors qu’une baisse des taxes inciterait l’Etat à réduire ses dépenses et répondrait, en outre, aux besoins immédiats des automobilistes, Monsieur Roussel nous rappelle que l’idéologie socialo-communiste a encore de beaux restes.
2 commentaires
Être communiste aujourd’hui est une maladie aux cent actes divers, dont la seule France, reste le territoire de Jupiter.
• Mais cette maladie, devenue rare et presque orpheline, n’a plus de médicaments pour la soigner… et il ne reste que quelques politiciens français prescripteurs de promesses… !
• La France reste bien une ‘’Terre d’asile »… !
Si Roussel a un grain de bon sens, ça me rassure. Tous les autres guignols de « gauche » ont bien un grain, mais ce n’est pas de bon sens. Ils devraient consulter des spécialistes des maladies mentales, la France y gagnerait.