Flanqué de Brigitte Bourguignon, ministre de la Santé, Emmanuel Macron s’est rendu à Cherbourg, dans l’un des 120 services d’urgence en détresse : là-bas, à partir de 15h, toute personne ayant besoin de se rendre aux urgences doit d’abord téléphoner au SAMU et expliquer son problème pour espérer être acceptée. C’est tout ce qu’a trouvé la direction de l’hôpital pour faire face à l’augmentation des passages aux urgences, et l’ARS de Normandie en est réduite à accepter, et même recommander, ce système.
A l’échelle nationale, les passages aux urgences augmentaient déjà de 2% en 2017. A ce problème s’ajoute celui des départs de soignants, qui peuvent être remerciés car non-vaccinés, en burn-out ou débauchés par des organisations privées. Si les soignants non-vaccinés représentent un problème spécifique et probablement temporaire, les autres sont caractéristiques des défis que l’hôpital doit relever. Les métiers socio-médicaux n’attirent plus ; pire, ils rebutent, et le gouvernement ne semble pas voir les dernières solutions dont il dispose.
Pour que l’hôpital puisse remplir sa mission, de nécessité vitale plutôt que publique, il faudrait justement que l’Etat accepte de lui laisser plus d’autonomie. Il pourrait, par exemple, laisser chaque hôpital libre d’embaucher les personnes utiles à sa propre situation et de les payer en fonction de leurs compétences. Il faudrait pour cela supprimer le statut de la fonction publique dans ce secteur. Cela permettrait aussi de débureaucratiser l’hôpital, où un employé sur trois ne soigne pas, contre un sur quatre en Allemagne. En revanche, nul besoin d’augmenter le budget de l’hôpital : il représente en France 11,3% du PIB, soit 1,5 point de plus qu’outre-Rhin. Une somme d’argent, prise au contribuable, sans cesse croissante, qui n’empêche pas les hôpitaux de crouler sous les dettes.
6 commentaires
E. Macron, pendant que l’hôpital est en train de crever, veut créer un « haut comité à la réflexion intensive » de plus.
Il ne se passera rien ! puisqu’ils sont incompétents. Hallucinant ! ?
Mais comment une majorité de Français a t’elle pu réélire un pareil crétin ????
L’on voit bien l’état de décrépitude intellectuel de notre Pays. Dramatique !
Ben les hauts comités ne réfléchissaient pas de façon intensive jusque là, maintenant, ce sera le cas. La vie est belle non !
Par pitié, écartez-le de l’hôpital !!! Dès qu’il se met au chevet de quoi que ce soit, ça coule. On a vu avec Alstom, fleuron mondial, pure création franco-française, aujourd’hui sous commandement US (comme notre armée). Pendant le précédent quinquennat, il a fait virer des soignants et s’est dépêché de mettre à son second quinquennat 1° ministre la personne qui fut justement chargée de les virer. Quelle autre preuve faut-il pour prouver le déséquilibre psychique d’un tel individu ? Faut-il attaquer la Russie ou la Syrie ou l’Iran ou peut-être les escargots de Bourgogne qui d’après les renseignements convergent dangereusement vers Paris et l’Elysée ? Heureusement, il y a le « bunker »… La France est sauvée, il n’y a pas de doute !!!
@OBEGUIX
Détrompez vous, il est peut être déséquilibré mais il applique un plan méthodique : démolir la France pierre par pierre dans tous les domaines. Y compris l’hôpital public.
Chère Madame je pense que comme beaucoup de nos concitoyens vous n’ y êtes pas. Comment voulez vous demander à celui qui est à l’origine, avec ses prédécesseurs, des problèmes actuels de les résoudre? Il n’a aucune intention de le faire. Un seul fait résume qui est Emmanuel Macron : la vente d’Alstom aux Américains. C’est un acte de haute trahison, il y en eu d’autres par la suite. Heureusement pour lui Sarkozy a fait modifier, dans notre dos, l’article constitutionnel concernant la trahison du chef de l’État. Ce monsieur démolit tout, dont l’hôpital public, il est là pour ça, en fait. Merci de ne pas me censurer cette fois ci.
Entré en 1956 à AlstHom (avec un H à l’époque) à Saint-Ouen je me souviens, que déjà,c’était une filiale de la GeCo (General Electric company),nous avions un chef de bureau d’études qui était américain. Nous faisions des plans (à la française) entre autres,de disjoncteurs à haute tension appelés Magnetor d’après des plans américains.