L’euphorie dominait hier dans les rangs du Parti Populaire espagnol, mais aussi à l’IREF. La victoire écrasante d’Isabel Diaz Ayuso augure de beaux jours pour la liberté dans le « monde d’après » en Espagne. Son parti remporte 65 sièges et près de 45 % des suffrages, échouant malheureusement à 4 sièges de la majorité absolue. Cependant, elle a gagné 22 sièges par rapport à l’élection de 2019. Ciudadanos a été atomisé par Ayuso qui, au travers d’un discours résolument libéral, a absorbé ses électeurs. Enfin pour couronner cette soirée en beauté, le parti Podemos guidé par son líder máximo, très proche de Mélenchon, a fait un score dérisoire conduisant Pablo Iglesias à se retirer de la vie politique !
Dans son discours de victoire, la présidente de la région capitale a répété le mot « liberté » avec une absolue conviction. En rappelant à tous, qu’en ces temps confinés, celle-ci ne peut être occultée. Signe de cette victoire écrasante, le PP arrive largement en tête dans les districts défavorisés (comme Puente vallecas) de la région capitale, bastions historiques du Parti socialiste et de la gauche radicale. Le charisme d’Isabel Diaz Ayuso, sa défense de la liberté ainsi que son intelligence politique nous feraient presque regretter qu’elle ne soit pas française.
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Ce pays dont le prince est un maton.
Les libertés seront le prochain enjeu des présidentielles. La France deviendra-t-elle la prochaine île du Diable ?