Depuis le 1er janvier 2022, tous les vols au départ d’un aéroport français sont réalisés avec du JET-A1, un carburant mélangeant du kérosène d’origine fossile et un carburant d’aviation durable (ou SAF en anglais pour sustainable aviation fuel). Aujourd’hui, la part de carburant durable est d’environ 1%. La part obligatoire de SAF montera à 2% en 2025 puis à 5% en 2030.
Fabriqués à partir de ressources non fossiles telles que les huiles usagées ou les déchets agricoles, les SAF sont mélangés au kérosène fossile et injectés dans les circuits d’approvisionnement de carburant des aéroports qui alimentent les avions. Les SAF émettent pendant le vol la même quantité de CO₂ que le kérosène. La réduction de leurs émissions provient de leur processus de fabrication.
Le groupe franco-néerlandais Air France-KLM est fier d’annoncer qu’il est le premier utilisateur mondial de SAF depuis 2022 et qu’il vise l’incorporation d’au moins 10 % de SAF au niveau mondial en 2030, bien au-delà des obligations légales à cet horizon.
Le problème du SAF est son coût. Selon Air France, il est 4 à 8 fois plus cher que le kérosène conventionnel. C’est pourquoi, depuis 2022, une contribution SAF est intégrée dans le prix de tous les billets au départ de France (le montant de cette surcharge est indiqué dans le détail du tarif de votre billet, ligne : « Contribution aux carburants d’aviation durables »).
Pour aller plus loin, Air France propose désormais une contribution volontaire lors de la réservation d’un voyage. Quand vous réservez un billet, il vous est proposé une option « Carburants d’aviation durables » qui va de 54 à 538 € selon la quantité de SAF que vous choisissez d’offrir à Air France… et à la Planète (voir ci-dessous).
Réjouissons-nous de cette option qui permet aux fervents écologistes de payer leur billet plus cher sans imposer une hausse du prix à tous les passagers. On le sait bien, les écolos sont parfois obligés de prendre l’avion, ne serait-ce que pour se rendre aux COP.
Ils peuvent maintenant le faire l’esprit tranquille en payant une sorte de « taxe volontaire ».
Comme disait ma grand-mère, « on n’arrête pas le progrès ! »
7 commentaires
Il y a un autre problème. Les biocarburants contiennent moins d’énergie par kg. (-13% environ, si la qualité des bio carburants est toujours la même. ) Ce qui fait que pour une même distance, il faut emporter plus de carburant et moins de charge comme du courrier et autres colis qui sont essentiels pour l’équilibre économique des compagnies d’aviation. Cela ne paraît pas trop à 1% mais commencera à coûter très cher à terme, sans compter qu’il faudra plus d’avions juste pour transporter les biens laissés derrière. Le gain en CO2 ne devrait pas être terrible. Bof, au moins symboliquement, c’est plus vert. Réjouissons-nous, au moins ce sera plus cher.
J’imagine que peu d’ »écolos » iront payer leur billet plus cher, sauf bien sur ceux dont les déplacements sont payés par d’autres. Par exemple les fonctionnaires de l’ADEME ou de l’environnement, ou les lobbyistes de l’ecolo qui font payer les billets par nos impôts ou par leurs associations ou sociétés
1% , ou même 2, la planète voit-elle bien la différence avec pas du tout ?
Ah, que je suis heureux de ne plus envisager de prendre l’avion…
Vous plaisantez ? Les propositions des écolos consistent à faire payer les autres en fonction de leur supposée pollution, pas à s’imposer des contraintes pour eux mêmes exclusivement. Rappelons nous de Nicolas Hulot, ses grosses voitures, son bateau pur Diesel, grand conseiller et petit payeur, etc.. Dans un an, demandez à Air France le montant de ces paiements volontaires et on pourra rire du résultat.
Tous ces gens qui se masturbent le cerveau, ou ce qu’il en reste, et qui sont écoutés par l’autre frange de la population qui n’a aucune idée sérieuse de “l’écologie”, et qui nous entrainent vers ce qui fait briller les yeux et le portefeuille de ceux qui profitent de ces idiots-utiles pour faire grossir leurs comptes en banques, tout ça me fait penser qu’un jour inévitablement cessera dans un grand mouvement de révolte qui les jetera de cette vraie vie, où la Planète continue de faire son chemin sans se préoccuper de cette humanité dont elle se débarrassera quand elle l’aura suffisament enquiquinée…
C’est vraiment n’importe quoi ces SAF, comme toute l’agitation autour de la prétendue “lutte contre le changement climatique”. Que des initiatives débiles et ruineuses, dans le mépris total des lois de la physique et dans un scientisme abrutissant qui relève du Lyssenkisme avec le Dogme édicté par le GIEC qui n’est qu’un ramassis de socialistes délirants qui ont mis la main sur l’ONU, organisation elle-même totalement gangrenée au point que son secrétaire général, Guttierez, se soumet aux pires des dictateurs réunis récemment à Kazan.
Je ne sais pas si « on n’arrête pas le progrès ! » mais il y a des défauts irrécupérables !