La COP 29 censée mobiliser dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et organisé en Azerbaïdjan, en soi déjà un évènement baroque puisqu’il s’agit d’un régime totalitaire et dont la quasi-totalité des exportations est constitué d’hydrocarbures, tourne au fiasco. A peu près aucun dirigeant occidental d’envergure n’a fait le déplacement, hormis le chef du gouvernement britannique, Neil Starmer. Les représentants du président argentin Javier Milei ont déjà quitté jBakou moins de quatre jours après le début du sommet, tandis que la ministre française du climat, Agnès Pannier-Runacher, déclarait qu’elle ne reviendrait pas aux négociations suite aux remarques préliminaires du président azerbaïdjanais, Ilham Aliyev, qui a accusé Paris de « néocolonialisme » et de « crimes » en Corse ou dans ses territoires d’outre-mer tels que la Nouvelle-Calédonie. Paris et Bakou sont à couteaux tirés en raison du soutien, pourtant timide, de la France à l’Arménie.
Ces absences compliquent également l’objectif du sommet qui est de s’accorder sur un accord financier crucial sur le climat représentant près de mille milliards de dollars par an, pas loin de 1 % du PIB mondial, qu’on pourrait assimiler à une sorte de punition des pays industrialisés au profit des pays du sud global, bien que l’économie de ces derniers ne soit pas particulièrement décarbonée.
3 commentaires
Synthèse très éclairante.
Mais qui a eu l’idée saugrenue d’organiser cette COP29 dans une telle dictature ? Et combien cela va-t-il nous coûter , Espérons au moins que ledit fiasco mettra un terme à ce genre de gabegie.
Ces COP sont des moteurs de l’hystérie collective décarboniste. Elles fournissent à la presse officielle les ingrédients nécessaires à l’envahissement propagandiste que nous subissons depuis plusieurs années. De quoi justifier le totalitarisme écolomarxisant programmé et les gaspillages budgétaires surréalistes. Il est d’ailleurs évident que l’honnêteté proverbiale des dirigeants africains les poussera à consacrer ces budgets exclusivement à la sacro-sainte croisade climatique…
Il est temps de stopper ces COP qui ne sont que l’occasion donnée aux Khmers Verts d’organiser le suicide industriel de nos pays, et particulièrement de l’UE, autoproclamée « leader » en matière de décarbonation, notamment par les politiques imbéciles prônées par Timmermans, un socialiste, durant sa vice présidence de la commissions et par notre abruti de Canfin, alors président de la commission environnement du parlement.
Il faut neutraliser ces nuisibles, notamment le second nommé, responsable de la politique délétère qui consiste à interdire administrativement les moteurs thermiques en toute ignorance des réalités physiques et économiques et provoquant la mort de toute l’activité automobile européenne, au grand plaisir des constructeurs chinois (et ce n’est qu’une des nombreuses nuisances que nous devons à ce type, découvert et promu par le Grenelle de Sarkozy dont nous n’avons pas fini de payer les conséquences).