Dimanche, 15h. Au beau milieu de la sieste, Mme Bontrain reçoit un sms de l’école : l’un des camarades de classe de son fils est positif au Covid. Elle se précipite dans la chambre de ce dernier et se dépêche de l’emmener à la pharmacie pour un test PCR. Pas de chance : d’autres parents d’élèves sont dans le même cas, et c’est plusieurs dizaines de personnes qui attendent, sous une pluie hivernale propice aux virus saisonniers. Pendant qu’elle patiente, Mme Bontrain reçoit un deuxième sms, concernant cette fois-ci la classe de sa fille, que M. Bontrain doit amener, elle aussi, à la pharmacie.
Cette situation est devenue habituelle pour les parents d’élèves, obligés, pour que leurs enfants restent scolarisés, de suivre les protocoles de l’école, qui elle-même doit suivre les protocoles du gouvernement, parfaitement déconnectés de la réalité. Face aux résultats médiocres d’idées qui ne le sont pas moins, il les modifie, pour ajouter la confusion à la complexité. Certes, il est louable que le gouvernement répare ses erreurs. Il aurait été encore plus simple qu’il laisse les directeurs libres des mesures à adopter au sein de chaque établissement, en fonction de la situation de l’école, des enfants accueillis, de la santé des enseignants. Il fallait s’y attendre, cette crise étant un catalyseur d’étatisme.
2 commentaires
Pour qu’il y ait un « État »…il faut un « Chef d’État »… et la France ne dispose que d’un « Marqueteur géopolitique clientéliste pour ses élections » ….Comment pourrait-il s’intéresser et être concerné par l’école ?
L ‘état, via ses fonctionnaires, n’a toujours fait que des conneries !!
Ce n’est pas demain que cela va changer à moins que les français commencent à comprendre ce qui m’étonnerait !!?