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Assurance-chômage : une réforme qui ne satisfait ni l’IREF, ni les syndicats

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Le Gouvernement prévoit de réformer l’assurance-chômage avec un système de périodes rouge et verte. Lorsque le marché du travail est bouché, les allocations dureraient longtemps, lorsqu’il ne l’est pas, elles seraient dispensées sur un temps plus court. L’objectif est d’éviter que certains chômeurs ne profitent des allocations pour se détendre, sachant pertinemment qu’ils n’ont guère qu’à traverser la rue pour trouver un nouveau poste. Bien des Français connaissent ces personnes qui profitent de ce qu’ils considèrent comme une année sabbatique financée par ceux qui travaillent pour rénover leur maison ou prendre du temps pour eux. Qu’il s’agisse d’une majorité ou non, le problème existe et l’on doit pouvoir proposer des solutions à cette dérive. Néanmoins, cette réforme montre très rapidement ses limites, puisqu’elle fait une exception pour certains métiers, notamment les intermittents du spectacle, autrement dit, la corporation qui profite le plus du système.

Bien entendu, les syndicats regrettent une réforme qui diminue les droits des chômeurs et pourrait « obliger le plein emploi, obliger les chômeurs à prendre des boulots extrêmement dégradés ». Selon eux, mieux vaudrait une meilleure offre de formation et une indemnisation longue. En réalité, la solution serait plutôt dans une mise en concurrence de l’assurance-chômage, que chaque travailleur serait obligé de prendre, exactement comme tout automobiliste doit assurer sa voiture. Certains, sûrs de ne jamais en avoir besoin, ne prendraient qu’une assurance limitée, d’autres en prendraient une qui accorde des moyens pour la formation continue, d’autres encore prendraient une assurance qui donne une allocation importante sur un temps très court. L’assurance-chômage porterait mieux son nom, coûterait moins à l’Etat et satisferait les travailleurs concernés.

Le système ne fera de toute manière pas les frais d’une réforme profonde. Avec une dette de près de 60 milliards d’euros fin 2022, dont vingt liés à la crise sanitaire, il est urgent de repenser la façon dont l’Etat subventionne le chômage. N’en déplaise aux syndicats, il faut faire des économies.

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4 commentaires

Obeguyx 22 novembre 2022 - 11:11 am

La seule chose qu’on peut dire : « Merci Giscard » car c’est bien lui qui a foutu le « borde… » dans le système. Tout le monde l’avait pronostiqué à l’époque sauf bien entendu ceux empreint de l’idéologie mortifère qu’est le socialisme y compris certains qui se réclamaient de « droite » (on aurait mieux de leur en coller une). Une seule règle doit primer : « pas de rétribution sans contrepartie ». Je prêche dans le désert à l’époque où on envisage un salaire pour tous sans rien faire et où des pseudos politiciens complètement abrutis veulent instaurer le droit à la paresse. Le chômage reste donc un vaste programme sans véritable solution.

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Oncpicsou 22 novembre 2022 - 5:10 pm

Ah … Giscard ! C’est lui qui faisait le malin en descendant les champs Elysées à pieds… quel esprit créatif!
Sa fibre démagogique l’avait amené à se montrer déjeunant chez des français .. du peuple . il y avait la TV bien sur!
C’est le premier de la dynastie des présidents fainéants qui lui ont succédé jusqu’à nos jours.
Il a eu le temps de nous coller le regroupement familial, multiplier les plans de lutte contre l’inflation, qui galopait à l’époque (à chaque nouveau plan, l’inflation gagnait quelque %) et fonctionnariser tout le personnel municipal (la secrétaire de mairie de mon petit village qui n’avait pas fait d’études s’est retrouvée plus riche que l’instituteur !)
Je crois qu’il a finit au rebut ( l’Europe) ou il a du continuer à sévir.
Ça c’est de la pure zélite! Désolé pour ceux qui l’adulent…

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Oncpicsou 22 novembre 2022 - 4:51 pm

Voila ce que je propose:
Pour assurer votre voiture contre les accidents de la route vous souscrivez une assurance.
Pour assurer votre parcours professionnel contre les accidents de la vie… vous souscrivez à une assurance!
Vous pouvez souscrire la plus basique (indemnisation au SMIC sur une courte durée), ou la tout risques (Maintien de votre salaire pendant 3 ans par exemple)
Cela doit être trop simple, sinon les zélites y auraient surement pensé!

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Obeguyx 23 novembre 2022 - 1:05 pm

Bof, moi je retourne à mon zé litre de rouze ….

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