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Affaire du meurtre de Philippine : le grave déni des gauchistes

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Sandrine Rousseau avait ouvert le bal. Sur X, dès le 24 septembre, l’inénarrable députée rouge-verte avait parlé à propos de l’affaire Philippine (du nom de cette jeune étudiante catholique tuée par un suspect marocain, condamné pour viol et sous obligation de quitter le territoire français) d’un « féminicide », un concept fumeux que nous avons déjà dénoncé, avant de mettre en garde contre l’extrême droite qui allait « en profiter pour répandre sa haine raciste et xénophobe ».

Le 26 septembre, nous avons assisté à un tir groupé sur l’antenne de RTL. Le député Insoumis Manuel Bompard a lui aussi parlé de « féminicide », puis il a relevé une « absence de suivi socio-judiciaire » car les budgets de la justice auraient été « amputés », ajoutant ainsi une inexactitude à une explication lunaire. Jean-Michel Apathie, le journaliste toujours modéré, a estimé de même que « la xénophobie (prenait) le pas sur la nécessaire lutte contre le viol ». Une explication reprise par certaines associations féministes.

Le même jour, c’est sur France Inter que Sandrine Rousseau a été interrogée à la suite de sa réaction polémique. Le moins que l’on puisse dire est qu’elle n’a pas refroidi les passions. Une explication en trois temps : « s’il était dans un autre pays, ce type serait tout aussi dangereux et mettrait en danger d’autres femmes, donc en fait la question c’est pas  tant l’OQTF ». Autrement dit, un clandestin marocain, qui par définition n’a rien à faire sur notre sol, serait tout aussi dangereux au Maroc, donc mieux vaut qu’il reste en France. Il ne s’agit en aucun cas d’un lapsus de la part de la députée verte, puisqu’elle avait déjà allégué qu’il valait mieux avoir les terroristes afghans dans notre pays « pour les surveiller » ! Quitte à aller au bout de l’absurdité, elle aurait pu ajouter qu’il serait préférable également de concentrer en France les mafias du monde entier afin de les avoir sous la main.

Ensuite, elle a soutenu que l’extrême droite choisissait les affaires qui l’indignaient. Il va de soi que cela n’est nullement le cas de notre députée et de ses amis gauchistes. Enfin, reprenant sa misandrie coutumière, elle a prétendu que les femmes étaient en danger « de mille et une manière dans notre pays, sous la violence des hommes », « de toutes les couleurs ».

Pour la gauche de la gauche, il va de soi qu’il n’existe aucun lien, absolument aucun, entre l’immigration et la délinquance en général, que ce soit en France ou en Europe. Par exemple, la « chasse à la femme blanche » n’a nullement existé en Allemagne lors des fêtes de fin d’année en 2015. Les faits quotidiens ou quasi-quotidiens qui impliquent dans l’hexagone des personnes sous OQTF n’existent pas plus. Prétendre le contraire relève donc de la xénophobie et du racisme.

Pourtant, ce n’est certainement pas en évinçant les faits et en se réfugiant dans le déni que l’État pourra enfin accomplir sa mission de protecteur de la sécurité.

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