Le Conseil européen a adopté le 17 juin un règlement sur la restauration de la nature. Directement applicable dans chaque Etat de l’UE, il impose, sans avoir besoin de transposition dans les lois nationales, des mesures pour restaurer, d’ici à 2030, au moins 20 % des zones terrestres et des zones marines de l’UE et, d’ici à 2050, l’ensemble des écosystèmes ayant besoin d’être restaurés.
Ainsi les États membres devront par exemple mettre en place « des mesures visant à améliorer deux des trois indicateurs suivants: population des papillons de prairies, stock de carbone organique dans les sols minéraux cultivés et part des terres agricoles présentant des particularités topographiques à haute diversité. L’augmentation de la population d’oiseaux forestiers et la garantie qu’il n’y aura pas de perte nette d’espaces verts urbains et de couvert arboré d’ici à la fin de 2030 sont également des mesures clés de ce nouveau règlement ». Il faudra encore restaurer les tourbières drainées, planter au moins trois milliards d’arbres supplémentaires, rétablir au moins 25 000 km de cours d’eau à courant libre…
Macron avait promis aux agriculteurs qu’il stopperait la folle réglementation écologique européenne. Mais son gouvernement a voté ce règlement sans vergogne. Et pendant ce temps, le tribunal administratif de Besançon a annulé le 18 juin 2024 deux arrêtés préfectoraux qui autorisaient des tirs contre le loup pour protéger des troupeaux situés dans le département du Doubs.
C’est un retour à Rousseau qui croyait que la nature était idyllique et l’homme naturellement bon avant que la propriété et le progrès viennent les abimer. Mais la philosophie de Jean-Jacques a contribué à la naissance et l’expansion de toutes les idéologies utopiques et aux totalitarismes qui en ont germé.
3 commentaires
Je suis tombé par terre, c’est la faute à Voltaire, le nez dans le ruisseau c’est faute à Rousseau… je ne suis pas notaire c’est la faute à Voltaire, je suis petit oiseau c’est la faute à Rousseau…
Qui pour arrêter les délires de cette Europe ?
apres les rues sans nom v’la la nature et si l’union s’occupait plutot de la valeur monétaire de son euro qui fout le camp a toute allure