Quand les policiers sont les victimes des tueries, ne comptez pas sur les médias pour en faire la Une. Un policier new-yorkais a succombé à ses blessures mardi dernier après être tombé dans une embuscade le vendredi précédent lors d’une intervention concernant une dispute conjugale. Il avait 27 ans et il est mort d’une balle reçue dans la tête. Un autre agent de police de 22 ans est décédé la veille des suites de la même fusillade. Ce dernier avait rejoint la police de New York quelques mois plus tôt parce qu’il disait vouloir « améliorer les liens entre la police et la communauté hispanique ». Deux autres agents newyorkais ont été abattus lors d’incidents distincts la semaine dernière. Le nouveau maire Eric Adams, un ancien capitaine de police, a déclaré qu’il aimerait que la vidéo de la fusillade soit rendue publique afin que tout le monde puisse voir ce qui équivaut à un assassinat. Les citoyens doivent savoir à quel point la police peut courir un risque en répondant même à un appel de routine au 911.
Mais les personnes qui devraient vraiment être obligées de regarder la vidéo sont celles qui sont derrière le mouvement « Defund the police » et qui demandent le « démantèlement des forces de l’ordre ». Ce sont les « progressistes » américains qui voient du racisme partout au sein de la police. De même, les médias aussi devraient tirer les leçons de cette situation. Eux qui ont souvent tendance à voir des victimes à la place des criminels. D’autant plus qu’avec 73 policiers américains tués dans l’exercice de leurs fonctions en 2021, on a atteint le chiffre annuel le plus élevé depuis les attentats du 11 septembre. C’est l’équivalent d’un policier assassiné tous les cinq jours.