Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a exhorté mardi son homologue américain, Donald Trump, à se rendre jeudi en Turquie pour convaincre Vladimir Poutine de venir négocier en face-à-face l’issue de la guerre. On peine en effet à imaginer que Donald Trump se rende à Istanbul sans interlocuteur russe de son niveau. Cette proposition est risquée de la part du président ukrainien car si Vladimir Poutine ne se défausse pas il sera obligé d’affronter en tête à tête le responsable des crimes de guerre commis contre son pays, épreuve émotionnelle, et il devra se montrer plus fin manœuvrier qu’un tchékiste (ex du KGB), formé au mensonge et à l’intimidation. Mais s’il a le cran d’aller au bout, Volodymyr Zelensky tient à une occasion de démontrer que le président russe ne veut pas la paix.
Lundi, Donald Trump, en tournée dans le Golfe, avait exhorté MM. Zelensky et Poutine à participer « immédiatement » aux négociations ensemble, ajoutant qu’il “envisageait” de se rendre aussi en Turquie pour ces discussions. Depuis deux jours, le Kremlin maintient de son côté le flou sur la composition de la délégation russe – et une éventuelle présence de Vladimir Poutine – lors de ces pourparlers directs annoncées ce week-end par le président russe et qui constitueraient une première entre Kiev et Moscou depuis le printemps 2022. Le chef de l’Etat ukrainien a précisé qu’il allait se rendre en Turquie quoiqu’il arrive, pour rencontrer mercredi ou jeudi Recep Tayyip Erdogan. Kiev et ses alliés européens ont appelé Vladimir Poutine à accepter un cessez-le-feu de 30 jours à partir de lundi, faute de quoi des “sanctions massives” seraient adoptées. Mais la date ultime annoncée par Berlin, lundi soir, pour un arrêt des bombardements russes, est passée sans que rien ne se passe. Volodymyr Zelensky ne participera à des négociations visant à mettre fin à la guerre en Ukraine jeudi à Istanbul que si Vladimir Poutine est également présent, a déclaré mardi son principal conseiller,
Moscou pourrait se trouver une porte de sortie pour éviter cette réunion en prétendant qu’elle n’aurait aucun sens faute de discuter “des sources premières” du conflit, en clair la capitulation de l’Ukraine via notamment la reconnaissance de l’annexion de cinq de ses régions par le Kremlin.
On apprenait en soirée, mardi, que Donald Trump ne se rendrait pas en Turquie et dépêcherait plutôt son Secrétaire d’Etat, Marco Rubio, ce qui signifie qu’une rencontre Trump-Zelensky-Poutine semble désormais hautement improbable.
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La France est décidée à réduire le cheptel bovin de moitié. Net zero carbone 2050 oblige. Elle ne doit pas se donner trop de mal. Les agriculteurs travaillent a du 8eur /h mais le mecano sur leur machine est à 75. Nous importons de la viande pas cher d’ Europe et ailleurs. Ma foi. Tant pis, arrêtons l’agriculture. laissons la friche envahir le bocage… Et quand viendront les incendies, la campagne sera encore moins vivable. La ville n’en parlons pas. Chacun avec ses 10m2. Quelle décadence, quel manque de diversité culturelle.